Jusqu’à quel point celui qui prétend critiquer la croissance a-t-il décolonisé son propre imaginaire des modes de vie et des récits favorables à la croissance ? Jusqu’à quel point a-t-il déconceptualisé (déconstruit) sa propre conception de la décroissance ?Lire la suite…

Un militant-chercheur n’est pas un chercheur qui serait engagé politiquement mais c’est celui qui produit des concepts si et seulement si il pense qu’ils peuvent aider à résoudre des contradictions entre des pratiques qui, faute d’une perspective commune, en sont venues à se perdre dans le faux-concret d’un « faire sans penser », d’un « agir sans réfléchir ».Lire la suite…

Et voilà le danger : « Si nous n’avons pas la force de détruire nous-mêmes l’énergie en surcroît… c’est elle qui nous détruit, c’est nous-mêmes qui faisons les frais de l’explosion générale ». Du point de vue de cette « économie générale », il n’y a selon G. Bataille que trois façons de dissiper cet excédent : la guerre, la croissance, la dépense.Lire la suite…

une société de croissance est une société qui fait le choix suicidaire d’anticiper l’inéluctable.
A ce choix, on peut opposer le contre-choix de ne pas anticiper le destin thermodynamique de la vie humaine : c’est le choix de la décroissance. Voilà pourquoi les propositions politiques de la décroissances doivent être faisables et désirables, mais surtout acceptables.Lire la suite…