C’est de rencontres dont le mouvement de la décroissance a besoin

Le mouvement politique de la décroissance essaie de se structurer depuis une bonne dizaine d’années ; avec des hauts et des bas ; avec son lot d’aventures humaines, ce qui signifie autant d’élans que de frottements. Il ne faut s’irriter ni des élans ni des frottements ; mais s’en nourrir et s’en servir de leçons.   Depuis une dizaine d’années, l’été est la période où ont lieu les (f)estives de la décroissance : moments de rencontres, de discussions, de découvertes et aussi moments de convivialité et de proximité.   Il y a 2 ans, les (f)estives n’avaient pu avoir lieu et l’an dernier elles s’étaient déroulés sous la contrainte de jauges.   Alors cette année, la MCD met les bouchées doubles :

  • Dans les Vosges, près de Saint-Dié : du lundi 15 au dimanche 21 août.Cette édition vosgienne sera coorganisée avec l’Observatoire de la Post-Croissance et de la décroissance (OPCD) créé début avril de cette année.

Le thème est celui de : la vie sociale.   On met souvent en avant le péril écocidaire que la croissance, avec son monde et son idéologie, fait peser sur le vivant et notre terre. Mais attention à ne pas écarter le péril qui pèse sur nos vies propres, que nous pourrions nommer « sociocidaire« . Car aujourd’hui le tragique, c’est que la croissance s’appuie sur les bases de la vie sociale qu’elle est pourtant, « en même temps », en train de saper.

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