Les limites de l’espace écologique ne sont pas des entraves mais les conditions écosystémiques (naturelles et sociales) d’une vie sereine dans une société juste et démocratique. Une manière non pas de placer l’écologie au cœur de la politique mais exactement l’inverse, replacer la politique au cœur de l’écologie.Lire la suite…

Sous le régime de croissance, le présent n’a de sens que s’il est absent, que s’il est interprété comme une demande plutôt qu’une offre, comme un manque plutôt qu’un cadeau. Dans le présentisme du régime de croissance, le présent n’existe que comme passage, comme instant et immédiateté, aux dépens d’un présent comme durée et comme médiation, comme « brèche » (Hannah Arendt).Lire la suite…

Jusqu’à quel point celui qui prétend critiquer la croissance a-t-il décolonisé son propre imaginaire des modes de vie et des récits favorables à la croissance ? Jusqu’à quel point a-t-il déconceptualisé (déconstruit) sa propre conception de la décroissance ?Lire la suite…

une société de croissance est une société qui fait le choix suicidaire d’anticiper l’inéluctable.
A ce choix, on peut opposer le contre-choix de ne pas anticiper le destin thermodynamique de la vie humaine : c’est le choix de la décroissance. Voilà pourquoi les propositions politiques de la décroissances doivent être faisables et désirables, mais surtout acceptables.Lire la suite…

Les décroissants n’auront jamais le pouvoir, cela ne veut pas dire que la décroissance ne pourra jamais changer le monde. Les décroissants devraient adopter une stratégie gramscienne où l’hégémonie culturelle finit par obliger nos adversaires à faire eux-mêmes ce que nous préférons.

La radicalité- cohérence est donc une stratégie pour « changer le monde sans prendre le pouvoir » Lire la suite…

Pourquoi toute récession n’est pas la décroissance mais qu’à l’inverse toute décroissance sera bien une récession, et même une récession durable.Lire la suite…

Chacun peut constater que si la décroissance se définit d’abord par la limitation des « ressources » alors elle reste prisonnière du monde de la rareté, qui est celui de la croissance ; comment sortir de ce piège ? En repensant l’économie à partir de l’abondance plutôt que de la rareté. Et en reposant la question de la répartition : entre garantie de l’indispensable et dépense partagée de l’excédent.Lire la suite…

Quand la démocratie est le « pouvoir du peuple », de quel peuple s’agit-il ? De l’ensemble des citoyens ou de la plèbe ?Lire la suite…

La force du « monde de la croissance » est d’avoir réussi à présenter des partis-pris idéologiques pour des évidencesLire la suite…

La décroissance est anticapitaliste pour au moins deux raisons, l’une profonde et essentielle, l’autre ironique peut-être. La décroissance est uneLire la suite…