Si aucun des arguments qui prétendent justifier aujourd’hui les inégalités de revenu (talent, diplôme, responsabilité et expérience) n’est plus valable quand on ne travaille pas/plus, pourquoi alors le montant des pensions n’est-il pas le même pour toutes et tous ? Pour une critique offensive, il faut une contre-proposition radicalement solidaire. Tribune publiée sur le site Regards.fr, le 2 mars.Lire la suite…

Le gouvernement dissimule son objectif (libéral) d’accentuer le devenir-jetable du travail derrière la promotion (productiviste) de la valeur (du) travail. Mais pourquoi se priverait-il d’abuser de cet affichage quand il sait qu’une partie de son opposition institutionnelle partage la même conviction favorable au « travail » ?Lire la suite…

Et voilà la conséquence logique qui devrait alimenter une réforme juste : l’abandon du principe des annuités, c’est-à-dire le droit inconditionnel à bénéficier à partir d’un âge démocratiquement, socialement et écologiquement débattu d’une pension de retraite. Et comme ce montant ne dépend plus du temps de « travail », alors il doit être le même pour toutes et tous.Lire la suite…