Toujours déterminé.es à privilégier tout ce qui pourra nous inciter à décoloniser nos imaginaires et à nous écarter des récits de l’idéologie de la croissance et son monde, nous avons proposé en 2023 de participer à un nouveau concours de nouvelles, An 2.

Car, au cœur de l’année 2023, il y a la réforme des retraites : c’est une période où la bataille des récits, une fois de plus, est à mener : sur ce sujet très abordé médiatiquement, mais si peu repensé, de la réforme des retraites.

C’est pourquoi nous proposons de réfléchir à de « nouveaux récits » sur les retraites : en ne restant pas sur les voies trop pénétrables du gouvernement, laissons ce monde en marche…

Retrouvons-nous plutôt sur le chemin, sur le trajet de décroissance, tel que la MCD le définit : cette parenthèse de décroissance nécessaire pour retrouver un monde vivable socialement, démocratiquement, dans les limites décentes de notre planète. 

C’est parce que l’on souhaite la décrue après l’inondation, la décolonisation après le pillage, le repos après l’agitation, le retour du sens après l’absurdité… que la décroissance est toujours une bonne nouvelle !

C’est ainsi que quelques écrivain.es se sont mis.es à leurs claviers, à leurs pupitres !

Seront rassemblé.es dans un livret les lauréat.es de l’An 2 :

1. « J’ai très envie de lui apprendre » de Michel CHOLLET, avec le prix « coup de cœur » et le « prix politique ».

2. « C’est la révopension » de Florine DEVESELEER, avec le prix « sensibilité ».

3. « Au travail » de Michèle DESCOSSY avec le prix « démocratie ».

Le prix « utopie » a été décerné à « De la suite dans les idées » de Claire Boissard.

Nous leur adressons un grand merci pour leur participation et pour la qualité de leurs écrits. A eux quatre, ils présentent un panoramique de ce que pourrait être un trajet de décroissance : d’abord et avant tout une initiative politique audacieuse, une population prête à lui faire écho, disons plutôt à entrer en « résonance » ; pour cela, une mise en « pause de l’agitation ambiante » afin de prendre le temps de la réflexion, pourquoi pas au moyen de la démocratie participative. Sans oublier, tous les élans individuels qui même s’ils ne peuvent être suffisants, sont tout à fait nécessaires à ce trajet de décroissance…

Bonne lecture à vous.

Le jury de la Maison Commune de la Décroissance