Ce à quoi nous assistons depuis quelque temps semble particulièrement risqué. Ce n’est plus seulement quelques éclaireurs d’extrême-droite qui viennent explorer le territoire de la décroissance mais c’est l’inverse : il y a des décroissants qui vont fréquenter les terroirs de l’extrême-droite ; parce que leur décroissance ne les retient pas de franchir la ligne rouge.Lire la suite…

Les limites de l’espace écologique ne sont pas des entraves mais les conditions écosystémiques (naturelles et sociales) d’une vie sereine dans une société juste et démocratique. Une manière non pas de placer l’écologie au cœur de la politique mais exactement l’inverse, replacer la politique au cœur de l’écologie.Lire la suite…

Quelques remarques constructives à condition d’y voir un repérage des obstacles politiques qui pourraient saper la constitution d’un corpus d’analyses destinées à garantir la robustesse politique d’une apparition de la décroissance dans le débat public.Lire la suite…

Affirmer le refus inconditionnel du colonialisme et de toute colonisation. Pourquoi, intrinsèquement, et pourquoi en particulier pour la décroissance ? Parce que tout colonialisme repose sur un double contresens : sur l’altérité et sur le lieu.Lire la suite…

Il est facile de montrer que l’exigence de la paix peut se déduire du noyau de la décroissance : parce qu’il n’y a de paix que dans l’autolimitation et que l’illimistisme est une forme de violence, parce que la vie sociale ne peut s’entretenir que dans et par la paix, parce qu’une politique socialisée de la dépense est précisément une forme de canalisation sociale de la violence.

Mais de quelle paix va-t-il s’agir ? Juste de la paix ou de la paix juste ?Lire la suite…

Atte Oknasen, citoyen franco-finlandais, a publié il y a quelques mois un livre dans lequel le terme de « décroissance » n’apparaît jamais mais qui attire quand même l’attention, au moins par son titre : Le bien-être, un projet politique (aux éditions Utopia, nov. 2022).

En effet, le bien-être n’est-il pas l’une des réponses possibles à la question : « pourquoi décroître ? ».Lire la suite…

D’habitude, la mouvance décroissante se satisfait d’évoluer dans le brouillard d’une décroissance-agrégat : là, on a cet agrégat et donc ce brouillard ; mais en plus on a la fumée. C’est un véritable péril ! Qu’il faut dénoncer !Lire la suite…

Voilà le défi : que la décroissance comme corpus d’analyses et de propositions politiques ne tombe jamais sous la domination du régime de croissance. Ce n’est pas gagné, car l’horizontalisme, si caractéristique d’un tel régime, semble bien la forme dominante au sein même de notre mouvance décroissante. C’est le péril.Lire la suite…