Est-ce à partir de la société que se construisent les individus ou bien est-ce à partir des individus que se fabrique une société ? Dans le premier, nous partons d’une « vie sociale » ; dans le second cas, nous aboutissons à une « vie en société ».Lire la suite…

Dans le noyau de la décroissance commune défendue par la MCD, la vie sociale constitue l’objectif de la décroissance : le bon sens de la décroissance, c’est le bon sens d’une vie sensée. Le contresens, c’est la valorisation d’une conception erronée de la société, celle qui prétend définir la société comme une association d’individus isolés et qui ne participent à la vie en société qu’à partir de leurs intérêts bien compris.

C’est cette conception erronée de la société que nous appelons « individualisme » : l’individualisme sape « la vie sociale » et la remplace par « la vie en société ».Lire la suite…

Jusqu’à quel point celui qui prétend critiquer la croissance a-t-il décolonisé son propre imaginaire des modes de vie et des récits favorables à la croissance ? Jusqu’à quel point a-t-il déconceptualisé (déconstruit) sa propre conception de la décroissance ?Lire la suite…

Un militant-chercheur n’est pas un chercheur qui serait engagé politiquement mais c’est celui qui produit des concepts si et seulement si il pense qu’ils peuvent aider à résoudre des contradictions entre des pratiques qui, faute d’une perspective commune, en sont venues à se perdre dans le faux-concret d’un « faire sans penser », d’un « agir sans réfléchir ».Lire la suite…

Et voilà le danger : « Si nous n’avons pas la force de détruire nous-mêmes l’énergie en surcroît… c’est elle qui nous détruit, c’est nous-mêmes qui faisons les frais de l’explosion générale ». Du point de vue de cette « économie générale », il n’y a selon G. Bataille que trois façons de dissiper cet excédent : la guerre, la croissance, la dépense.Lire la suite…