D’habitude, la mouvance décroissante se satisfait d’évoluer dans le brouillard d’une décroissance-agrégat : là, on a cet agrégat et donc ce brouillard ; mais en plus on a la fumée. C’est un véritable péril ! Qu’il faut dénoncer !Lire la suite…

Voilà le défi : que la décroissance comme corpus d’analyses et de propositions politiques ne tombe jamais sous la domination du régime de croissance. Ce n’est pas gagné, car l’horizontalisme, si caractéristique d’un tel régime, semble bien la forme dominante au sein même de notre mouvance décroissante. C’est le péril.Lire la suite…

Voilà les trois conditions – de la politique, de la théorie, du sens – que la MCD prétend remplir pour relever le défi d’une sortie du régime de croissance. A ne pas remplir l’une d’entre elles, ce que l’on risque d’obtenir c’est un régime de croissance sans croissance. On ne peut rien imaginer de pire !Lire la suite…

Attention à ce que la décroissance-parapluie ne retrouve pas les brouillards de la décroissance-nébuleuse.
C’est pour éviter ce retour que nous faisons le diagnostic qu’un tel éparpillement provient d’abord d’une faiblesse dans la politisation de la décroissance et que nous nous demandons alors comment réussir à y échapper ?Lire la suite…

Que nous apprennent les sciences de la vie ? S’il existe bien des mécanismes biologiques remarquablement efficaces, des progrès récents mettent surtout en avant le rôle fondamental des erreurs, des lenteurs, des incohérences dans la construction et la robustesse du monde naturel. Le vivant serait-il alors sous-optimal ? En quoi une sous-optimalité d’inspiration biologique peut-elle constituer un contre-modèle au credo de la performance et du contrôle dans l’Anthropocène ?Lire la suite…

A l’occasion d’une intervention récente, je défends ici l’idée que ceux qui désirent réellement préparer la transition décroissante doivent commencer par repérer les zones de frictions, de controverses, de problèmes provoqués en interne par les propositions décroissantes elles-mêmes.Lire la suite…