Les décroissants n’auront jamais le pouvoir, cela ne veut pas dire que la décroissance ne pourra jamais changer le monde. Les décroissants devraient adopter une stratégie gramscienne où l’hégémonie culturelle finit par obliger nos adversaires à faire eux-mêmes ce que nous préférons.

La radicalité- cohérence est donc une stratégie pour « changer le monde sans prendre le pouvoir » Lire la suite…

Personne ne songerait à proposer à un addict de faire du sevrage un projet de vie : ni l’addiction ni le sevrage ne sont des projets de vie. Personne ne devrait donc songer à faire du temps de retour sous les plafonds de l’insoutenabilité écologique un « projet de société ».
La décroissance est d’abord un trajet, qui est porté par un projet.Lire la suite…

Nous n’avons pas besoin d’inventer on ne sait quelle finalité extérieure à la nature (ce qui serait un « dessein intelligent ») pour s’en sentir responsable, nous n’avons pas besoin de prétendre en être les sauveurs ou les protecteurs, nous avons juste à avoir pour objectif de prendre la responsabilité d’en assumer la poursuite.

Nous ne le faisons pas pour la nature, nous le faisons pour notre humanité.Lire la suite…

Croissance et récession sont des notions économiques antagonistes. Une récession correspond au recul de l’activité économique, mesurée par le PIB, pendant au moins deux trimestres consécutifs. Quand une récession est « grave et durable », elle devient une dépression.

Or la décroissance entraîne forcément un recul de la croissance économique. Quelle devra être la durée de ce recul ? Le temps de revenir à une EE soutenable. Lire la suite…

Nous pouvons lire, lors de la convention de Génération Écologie : « Alors j’entends dire, et c’est normal, « mais quand même, elle exagère… c’est vrai quoi, d’accord il faut réduire la voilure, mais mieux vaudrait parler de post-croissance, de projet ni croissant ni décroissant, mieux vaudrait parler de croissance sélective, de croissance de ceci mais de décroissance de cela, mieux vaudrait se dire a-croissant… ». Lire la suite…

Pourquoi toute récession n’est pas la décroissance mais qu’à l’inverse toute décroissance sera bien une récession, et même une récession durable.Lire la suite…

Chacun a évidemment le droit de ne pas être « décroissant ». Mais cela devient plus difficile quand celui qui vient de se dire décroissant rajoute que « décroissance » n’est pas le mot adéquat. Il faudrait savoir !Lire la suite…

Dans nos années trumpistes des « faits alternatifs » que devient la rhétorique réactionnaire ? Et particulièrement à l’occasion de la pandémie actuelle et de son déferlement de complotisme ?Lire la suite…

Pour pointer les absurdités du monde de la croissance, il faut ajouter à une liste sans cesse croissante – l’innovation technologique permanente, l’accélération sociale, le mépris à peine dissimulé envers le vivant, l’individualisme généralisé… – la barbarie mondialisée de la métropolisation, c’est-à-dire la course des grandes villes à leur démesure.Lire la suite…