La crise de la sensibilité est aussi une crise sociale, c’est-à-dire un appauvrissement des relations à l’égard des autres. Pas de surprise alors si elle s’exacerbe quand il s’agit de la relation à l’étranger. Socialement, la crise de la sensibilité est une crise de l’hospitalité.Lire la suite…

L’histoire comme art littéraire. Loin des grands récits qui engloutissaient les individus dans le « sens de l’histoire », retrouver le sens du récit comme manière de vivre littéralement sa vie, littérairement.Lire la suite…

Ce n’est pas d’une décroissance inéluctable dont nous avons politiquement besoin mais d’une décroissance possible. C’est là qu’il faut que les décroissants quand ils font des propositions sachent décliner le possible, en désirable, faisable et acceptable.Lire la suite…

Il y a quelques années, avec quelques amis nous avions contacté la fameuse collection « pour les nuls » pour leur proposer un ouvrage sur la décroissance. Les éditeurs n’avaient pas eu le courage ou vu l’intérêt de le publier. C’est dommage. Cette collection et ce livre de Vincent dans cette collection viennent ainsi combler un vide. Et il faut donc recommander à tous nos « camarades » décroissants de l’offrir à leurs amis pas encore convaincus.Lire la suite…

Les déclinaisons de la décroissance sont des variations de la volonté, suivant les cas.
En voici tout une liste, incomplète : atténuation, autolimitation, cessation, contre-exode, décolonisation, déconnexion, décrue, démantèlement, démarchandisations, démobilité, démondialisation, démétropolisation, désaccoutumance, désincitation, déviriarcat, moratoire, partage, plafonnement, ralentissement, rationnement, relocalisation, ré-enpaysannement, ré-ensauvagement, récession, réduction,réparation, sevrage, sobriété, sortie du nucléaire et de son monde…Lire la suite…

Il y a quelques années, Marine Le Pen, avec raison, ironisait sur cette droite qui courait derrière elle et on se rappelle sa prédiction : les français préféreront le modèle à l’imitation.
Mais voilà qu’aujourd’hui, des français semblent préférer la caricature.Lire la suite…

Les décroissants n’auront jamais le pouvoir, cela ne veut pas dire que la décroissance ne pourra jamais changer le monde. Les décroissants devraient adopter une stratégie gramscienne où l’hégémonie culturelle finit par obliger nos adversaires à faire eux-mêmes ce que nous préférons.

La radicalité- cohérence est donc une stratégie pour « changer le monde sans prendre le pouvoir » Lire la suite…

Personne ne songerait à proposer à un addict de faire du sevrage un projet de vie : ni l’addiction ni le sevrage ne sont des projets de vie. Personne ne devrait donc songer à faire du temps de retour sous les plafonds de l’insoutenabilité écologique un « projet de société ».
La décroissance est d’abord un trajet, qui est porté par un projet.Lire la suite…