Pour pointer les absurdités du monde de la croissance, il faut ajouter à une liste sans cesse croissante – l’innovation technologique permanente, l’accélération sociale, le mépris à peine dissimulé envers le vivant, l’individualisme généralisé… – la barbarie mondialisée de la métropolisation, c’est-à-dire la course des grandes villes à leur démesure.Lire la suite…

M. Ferry se plaît à insinuer que la décroissance serait forcément anti-démocratique pour s’empresser de se positionner comme le défenseur des libertés. Mais de quelle liberté parlons-nous ? Celle de prendre l’avion pour aller à Bordeaux comme il le suggère ? Celle de nos « intérêts bien compris » ? Celle de la fable des abeilles qui réduit la liberté à la confrontation permanente de nos égoïsmes individuels ?Lire la suite…

Remarquablement bien documenté (l’appareil de notes est plus que foisonnant), l’ouvrage n’est peut-être pas, bien que son auteur ne soit pas un fervent « homme-pétrole » et malgré une section consacrée à Nicholas Georgescu-Roegen, un livre de décroissant mais il est incontestablement un livre pour décroissant.Lire la suite…