Echo des (F)estives 2023 de la décroissance

Le mot de la MCD : Pour ces (f)estives 2023 de la décroissance, nous avons conclu toute la série des (f)Estives qui affirmaient que les questions du sens de la vie, de la technique, de l’histoire, du rapport à la nature et à la vie sociale étaient des questions politiques. A ces questions, nous voulions apporter une réponse politique : la décroissance. C’est dans ce cadre que vous entendrez beaucoup parler dans ce documentaire audio de la cartographie des initiatives locales et des alternatives concrètes (AMAP, habitat participatif, monnaies locales…). Cartographier, ce n’est pas se contenter d’inventorier ces initiatives en se félicitant qu’elles se multiplient, mais c’est les replacer dans une perspective systémique et politique. Car aux côtés de l’Atelier Paysan (dont nous avons arpenté l’ouvrage « Reprendre la Terre aux machines » lors des (F)estives) »nous refusons d’entretenir l’idée qu’une somme, même importante, de démarches minoritaires atomisées puissent subvertir peu à peu l’ordre […] établi jusqu’à le remplacer » et nous faisons notre leur question « jusqu’à quel point cette impuissance n’est-elle pas devenue une contribution paradoxale à la persistance du modèle industriel ? ». Nous pensons avoir un début de réponse : il faut chercher la « cohérence » non pas dans l’addition d’initiatives mais dans une stratégie qui revendique d’être une stratégie politique de resocialisation de la vie sociale : cette stratégie, c’est celle qu’offre la décroissance.

Quand je suis arrivé dans le Tarn il y a trois ans maintenant, j’avais beaucoup à reconstruire… Un jour, en lisant Le Journal de la Joie de vivre -pour ne pas le nommer- je m’arrête sur la liste des « Amis de la décroissance » et je vois « Albi : Thierry et Mireille  » . On se rencontre lors d’une de leurs réunions, et je soumets l’idée d’organiser un ciné-débat autour du film «La mesure des choses» de Patric Jean.

Lors de cet événement, je rencontre Wil, de Radio Albigés, qui me propose une interview. Après avoir écouté le résultat de cet entretien, je le rappelle pour le remercier, et il me propose d’ouvrir les micros de la radio pour parler de décroissance régulièrement ! J’adhère totalement à l’idée et après une petite après-midi de formation dans les studios, je me décide à me rendre aux (F)estives 2023 dans le Gers pour enregistrer la matière d’une première émission. De retour à la maison avec quatre à cinq heures d’enregistrements, je procède à un premier élagage en éliminant en priorité les ratés techniques. Je réalise ensuite une première sélection de ce qui constituera mon fil conducteur pour parler des (F)estives ; en le séparant de ce que je réserve pour de futures émissions, mais j’ai encore trop de matière… C’est finalement dans les studios d’Albigés, en trois ou quatre séances de travail de montage et d’enregistrement de mes commentaires avec Wil (que je remercie encore ici pour l’aide apportée !) que l’Écho de ces (F)estives a pu voir le jour !

Si vous avez raté les dernières (F)estives ou si vous avez déjà la nostalgie de cette zone de convivialité, voici donc la toute première émission qui y est consacrée ! De l’interview classique aux enregistrements des petites choses qui font l’atmosphère d’un événement, sans oublier des pauses musicales choisies en résonance avec l’ensemble, vous y (ré)entendrez les intervenant-es et participant-es (comme Fleur, Vito, Michel, Benjamin…) ainsi que des archives sur la pensée décroissante en lien avec les débats de l’été ! Régalez-vous !

Ecouter l’émission sur Radio Albigès

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