Propos sur la décroissance

Comment ne pas reconnaître l’incroyable capacité du monde de la croissance à profiter de la moindre aubaine pour pousser son programme d’accélération, d’innovation mais aussi de contrôle et de surveillance ?

Comment en effet l’absurdité de la croissance pour la croissance pourrait-elle être individuellement supportée si la société de croissance ne devenait pas « en même temps » et une société des caprices individuels et une société de plus en plus normative collectivement ?

Bien sûr on pourrait se féliciter d’une société qui aurait fait le choix de faire passer la santé avant l’économie mais en réalité il n’y a là qu’une avancée supplémentaire et peut-être irréversible d’un contrôle sur les conditions d’autonomie de nos vies personnelles.

Lors des (f)estives 2017, Onofrio Romano avait parfaitement disséqué ces mécanismes de bio-pouvoir qui réduisent le sens de la vie aux contraintes de la survie. Ce sont les conditions mêmes d’une vie sociale réussie pour chacun qui sont menacées.

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