Sous le régime de croissance, le présent n’a de sens que s’il est absent, que s’il est interprété comme une demande plutôt qu’une offre, comme un manque plutôt qu’un cadeau. Dans le présentisme du régime de croissance, le présent n’existe que comme passage, comme instant et immédiateté, aux dépens d’un présent comme durée et comme médiation, comme « brèche » (Hannah Arendt).Lire la suite…

La qualification française pour la finale de la coupe du monde de football est d’ores et déjà la victoire médiatique de l’aliénation volontaire en mode abstraction.

Les « raisons » pour boycotter tous les matchs de ce spectacle sont pourtant exactement les mêmes que celles qui alimentent une critique cohérente du monde absurde que nous qualifions de « régime de croissance ».Lire la suite…

Il faut revenir à une forme d’émerveillement, de contemplation. Je ne suis pas sûr qu’il faille absolument chercher à tout comprendre, ce qui est un peu le moteur de notre civilisation.Lire la suite…

Et voilà le danger : « Si nous n’avons pas la force de détruire nous-mêmes l’énergie en surcroît… c’est elle qui nous détruit, c’est nous-mêmes qui faisons les frais de l’explosion générale ». Du point de vue de cette « économie générale », il n’y a selon G. Bataille que trois façons de dissiper cet excédent : la guerre, la croissance, la dépense.Lire la suite…

Quand une antenne de France Services se crée, c’est pour « accompagner les personnes dans l’utilisation des outils numériques et faire face à la dématérialisation des services publics ».
Évidemment, présenté ainsi, ça sonne bien. Qui refuserait de réduire une fracture ? Mais de quoi s’agit-il en réalité ? De quoi France Services est-il le nom ?Lire la suite…