Sortis du confinement, entrés en décroissance ? Certainement pas.
Il y a quelques années, l’idée même de décroissance semblait impensable ; la MCD, et avant elle, le MOC, ont contribué à construire sa radicalité. Aujourd’hui, la philosophie politique de la décroissance est en train de gagner le domaine de l’acceptable.On peut s’en réjouir.
Dans notre dernière lettre, nous vous faisions part de la rédaction commune d’une tribune intitulée « Confinement : en demi-résonance avec notre décroissance », qui a réuni de nombreux intellectuels et universitaires engagés, et des militants décroissants francophones et européens, ce dont nous nous félicitions. Elle a été publiée le 28 avril dans Libération en réponse critique et à l’éditorial de Laurent Joffrin intitulé « Joies de la décroissance » et à l’article de Paul Ariès qui affirmait que le confinement n’est pas la décroissance. Sa diffusion en italien, espagnol, allemand, anglais, japonais et esperanto a commencé.
Ce sont des graines semées pour le futur. Vous pouvez vous rendre compte de la circulation des textes publiés sur la MCD, via notre revue de presse. Ce premier trimestre de l’année 2020 a aussi été plutôt intense pour les différents groupes de l’association. Pour vous tenir au courant de ces actualités, c’est par ici. Vous pouvez vous impliquer dans ce chemin :
- En lisant et en diffusant nos articles : et même sur Facebook et sur Youtube. Nous connaissons les limites de ces réseaux mais assumons le choix d’utiliser ces outils pour accroître la visibilité de la décroissance. Pour l’actualité, vous pouvez maintenant retrouver des dossiers spéciaux.
- En proposant des textes, des dessins, des vidéos, en cohérence avec le noyau philosophique de la MCD, que vous pouvez adresser à : contact@ladecroissance.xyz.
- En adhérant à la MCD, car c’est le moment de se rassembler pour promouvoir et « déconfiner » la décroissance, telle que nous la défendons : comme un trajet vers des sociétés écologiquement soutenables, socialement décentes et démocratiquement organisées, passant par la baisse de l’extraction, de la production, de la consommation, et des déchets.