Etats généraux de la bioéthique (GPA PMA IA) Pourquoi les décroissants doivent se positionner dans les débats

La maison commune de la décroissance va t-elle participer à la consultation ouverte début février par le gouvernement ?

« Le lancement des États généraux de la bioéthique par le CCNE (Comité national d’éthique pour les sciences de la vie et de la santé) précède la révision de la loi qui doit avoir lieu cette année.

Qu’est-ce que les États généraux de la bioéthique ?

Les États généraux de la bioéthique veulent établir un débat aussi ouvert que possible qui prenne en compte des contributions émanant de l’ensemble des parties prenantes : citoyens, scientifiques, courants de pensée et religieux, associations et experts.

Tous les citoyens sont invités à y participer, au travers notamment de nombreuses rencontres dans les territoires et un site internet informatif et participatif. » selon http://www.gouvernement.fr/argumentaire/bioethique-les-etats-generaux-de-la-bioethique-sont-lances

GPAbominable

http://www.vie-publique.fr/forums/etats-generaux-bioethique.html

 

Le CCNE lance donc une vaste consultation afin de recueillir l’opinion de la société française sur un certain nombre de thèmes. Tous les citoyens sont invités à s’interroger et à débattre sur :

  • l’avancée de la recherche dans les domaines de la reproduction, du développement embryonnaire et des cellules souches et le respect dû à l’embryon comme personne potentielle ;
  • les techniques de séquençage et d’ingénierie génomique et les prémisses d’une médecine prédictive ;
  • les dons et transplantations d’organes ;
  • les données de santé, notamment au regard du développement des objets connectés et des risques d’atteintes à la vie privée ;
  • l’intelligence artificielle et les robots et la responsabilité des professionnels de santé vis-à-vis de leur utilisation ;
  • les neurosciences au regard du développement des techniques d’imagerie ;
  • la relation santé-environnement et les responsabilités scientifiques et techniques de l’homme ;
  • la procréation (PMA, GPA, etc.) ;
  • la fin de vie (question sur la légalisation de l’assistance au suicide, politiques d’accompagnement pour les malades en fin de vie).
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2 commentaires

  1. Alors 1) Je constate qu’une fois que le pli est pris — une attitude “décroissante” —, c’est presque « acquis » et qu’un retour en arrière (même avec plus de moyens financiers) est presque inenvisageable Je dis cela pour les personnes « contraintes » — notamment économiquement par une société cynique et manipulée — et qui verront qu’un « retour à meilleure fortune » se fera avec (normalement) un comportement (plus) « intelligent » 2) Le 17/06/2017, j’ai ajouté le Tag/Mot-clef DÉCROISSANCE Maintenant, il faudrait que j’alimente davantage cette thématique. C’est cependant sous-jacent (et depuis longtemps) dans bon nombre de mes Billets/Brèves;-) 3) Continuez à RÉSISTER ! Oui, c’est un « jeu » sain, même si la (très grande) majorité ne comprend rien et tente de saboter vos/nos efforts.

  2. Un enfant est né

    Aujourd’hui un enfant est né, il n’a plus un père et une mère, sa famille est différente.
    Dans dix ans qui sera t-il ?
    Son histoire de filiation sera peut être un peu plus compliquée : « Tu es né d’un don de sperme anonyme, ta mère biologique c’est moi et tu as une mère que l’on pourrait appeler de reconnaissance. ».Une fois bien intégrer cela, oui on à toujours deux pieds pour avancer.

    Actuellement la Procréation Médicalement Assisté est réservée aux couples hétérosexuels lorsqu’un des deux présente un problème de stérilité.
    A l’automne 2018 dans le cadre de la loi bioéthique, la PMA devrait être ouverte à toutes les femmes (couples homosexuelles, femme seule). De même dans le cadre de ces nouvelles réformes est annoncé un cadre légiférant la GPA : Grossesse Pour Autrui qui pourrait être réservé aux couples homosexuel homme.

    La technique est là, prodigieuse ; extraordinaire. Devons nous l’utiliser hors soins ? Vers quel avenir cela nous conduira ? La famille doit elle s’adapter à un nouveau modèle ?

    Remettons les pendules à l’heure « Je » suis femme « Tu » es homme. La Nature nous donne le cadre de nos limites et ce devrait être le postulat premier. Je ne parle pas ici des tendances sexuelles de chacun mais bien du phénomène physiologique, incontournable de la procréation. Reprenons nos planches anatomiques qui nous apprennent que l’homme et la femme sont différemment sexués, qu’un accouplement de ces deux là peut éventuellement donné naissance à un enfant. Ces deux êtres donnant naissance à un petit d’Homme sont le terreau originel, essentiel à l’équilibre sexué de l’adulte en devenir. Pour se connaître et se reconnaître ne faut il pas un miroir ? La famille donne l’assise incontournable qui permet à tout individu de s’épanouir, de s’enrichir, d’être un individu pro-social, de se constituer « être » femme, « être » homme.
    Nous devons imaginer pour demain une famille avec deux mères, deux pères, ou trois ou quatre, un trans genre, une mère, après demain un trans humain… au nom du progrès !
    Certes le cadre familiale change, la famille conjugale n’est plus comme au siècle précédent avec l’image du père  « chef de famille » et son épouse « mère au foyer » laissant peu de liberté à l’épanouissement de chacun. La société évolue et avec elle les rapports sociaux, doit elle pour autant admettre que dépasser les phénomènes naturels est essentiel à la condition humaine.

    Les mœurs évoluent, les couples homosexuels ne sont plus discriminés. Les différences sont acceptées par la grande majorité, l’institution reconnais les couples homo comme couple à part entière. Toute société se doit d’intégrer chaque membre.
    Ces « nouveaux couples » ont un désir d’enfant. L’amour qui les unis est aussi solide que dans les couples hétéro, ils auraient autant d’amour à donner à un enfant pour qu’il s’épanouisse, leur désir est tout autant légitime. Ces jeunes adultes à qui l’on a tout promis, qui n’ont plus de limites hors celle de leur propre personne se perdent dans un sentiment de toute puissance. Nathalie Heinrich sociologue dans un article de -La Décroissance- de décembre 2017 écrit :
    «…  cette génération n’est plus faite d’enfants mais d’adultes en âge de procréer. Logiquement ils réclament la même toute puissance au niveau de la procréation que celle qu’ils ont pu obtenir dans leur enfance au niveau de leurs plaisirs immédiats. »

    Les avancées techniques ne doivent elles pas créer de nouveaux modèles familiaux pour répondre à des aspirations individuelles et égoïstes ? La science s’impose comme toute puissante, le temps de l’humain est il déjà trop primitif ?

    Beaucoup de questions, peu de réponses.
    La seul certitude est que là nous dépassons les limites !

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