Huitième étape : rencontre des décroissant.e.s à Saligny, 12-13 juillet 2017

RAPPEL :

La 1ère rencontre du Processus a eu lieu fin octobre 2015, les rencontres sont quasi-trimestrielles.


ORDRE DU JOUR prévu :

  • Les élections
  • L’organisation structurelle de la maison commune
  • Discussion autour de la notion d’effondrement
  1. Mercredi : Bilan des élections

Lecture par Arthur de la proposition de bilan des élections législatives 2017 pour les décroissants.

La participation aux élections avait pour objectif de dépasser le plancher de l’invisibilité de la décroissance. A l’octobre 2016, les décroissants misaient sur 80 candidatures (pour avoir accès aux financements publics).

  • Rejet de la proposition d’alliance avec l’AEI (Alliance Ecologiste Indépendante), qui n’aurait pas favorisé la visibilité de la décroissance.
  • En février 2017, une alliance technique est acceptée avec Régions et Peuples Solidaires (RPS) car les décroissants n’ont pas 80 candidatures et doutent de réussir à obtenir les financements publics seuls.

L’alliance technique signifie qu’il n’y a pas de répartition des candidats RPS ou décroissants dans les circonscriptions : il peut y avoir deux candidats de l’alliance concurrents dans une même circonscription.

Rédaction de la profession de foi : lors de la 6ème rencontre (Vierzon 1 → CR), on s’accorde sur le contenu via une liste de thèmes :

  • Rupture avec les traités de libre-échange imposés (Ceta, UE)
  • Ralentissement technologique (PMO 15 ans par exemple)
  • Réorganiser revenus/activités (RI, RMA, RTT, droit inconditionnel au temps partiel choisi)
  • Déprofessionalisation de la politique (limitation des revenus, des mandats)
  • Rester dans les limites de la nature (nucléaire, relocalisation, biodiversité, ceintures vivrières)
  • Problématiser la question des migrations (savoir accueillir, refuser l’armée internationale de réserve)

Une partie de la 7ème réunion du Processus (Vierzon 2 → CR) a été dédiée aux élections pour s’accorder sur une profession de foi, sur une affiche commune (non personnalisée et réutilisable), etc.

Finalement, 15 candidatures rattachées à RPS ont été enregistrées, et une candidature non rattachée. Pour les prochaines élections, il faudra imprimer des bulletins et des professions de foi parce que certaines circonscriptions n’ont pas mis dans les enveloppes électorales les PF et bulletins des candidats décroissants.

Coûts des campagnes selon le matériel utilisé :

Matériel Coûts
Pas de bulletin ni de PF

(2 candidatures)

Moins de 50€
Avec bulletin mais sans PF

(5 candidatures)

Entre 600 et 1300€
PF personnalisées et bulletins

(5 candidatures)

Entre 1800 et 3400€

8 candidats ont repris le verso commun de la PF, 1 candidat a repris le recto commun : certains candidats ont donc modifié le mot d’ordre adopté en réunion, voire même certains doutent de la pertinence du mot « décroissance » dans leur PF.

Ceux qui ont utilisé le plus de matériel ne sont pas nécessairement ceux qui ont eu les meilleurs résultats.

Exemple : Thierry NOEL est celui qui a fait le meilleur score (1.3%), mais il n’avait pas de profession de foi. A l’inverse, le candidat qui a dépensé le plus d’argent n’a fait que 0.7%. Mais le cas de Thierry peut être considéré comme spécifique car il est connu dans sa région.

Néanmoins, les candidats ayant fait plus de 1% sont ceux qui ont fait campagne. Et 3 candidats ayant fait plus de 1% sont impliqués sur le terrain depuis plusieurs années.

A tout cela, il faut ajouter qu’il est difficile, à cause du nombre restreint de candidatures, de prétendre dégager des enseignements vraiment généralisables. 

  • Discussion autour de la profession de foi :

 Certains pensent que la profession de foi devrait être commune mais pas unique → il ne faudrait pas dire qu’elle est obligatoire car cela pourrait avoir un effet repoussoir. De plus, la décroissance est suffisamment clivante pour ne pas IMPOSER un verso commun.

Mais pour d’autres, la moindre des choses c’est d’adopter un verso commun (si c’est commun, c’est pour tout le monde), si on veut rendre la décroissance visible. Il faut s’appuyer sur le  noyau commun.

Il faudrait pouvoir ajouter des propositions pour lesquelles tout le monde n’est pas d’accord (ex : contre la politique nataliste). Le processus a un noyau commun mais il n’est pas monolithique. Obligatoire signifie donc littéralement « ce qui nous relie », c’est le commun que l’on partage.

 

RQ 1 : Pour ou contre la récupération des idées de la décroissance ?  Si on veut diffuser les idées de la décroissance est-ce que ce n’est pas plus mal que d’autres partis parlent de la décroissance ?

RQ 2 : Dire dans la PF qu’on ne veut pas le pouvoir et qu’on n’a pas de programme, c’est se tirer une balle dans le pied.

En effet on ne veut pas le pouvoir, on veut changer les manières de voir : mais il faut le dire ou non ? Cela peut déplaire aux électeurs.

Reprise :

Entre 3000€ et 5000€ par an vont être donnés (financement public) aux décroissants → une partie va en priorité au remboursement des candidats via les droits de tirage mais que fait-on du reste ?

Les points positifs Les points négatifs
·         Visibilité du mouvement

·         Cela a permis de s’accorder autour d’une base commune

·         Apprentissage du fonctionnement des élections

·         On en sait plus sur la limite de nos arguments

·         Les élections ont attiré des personnes vers notre mouvement

·         Fonds récoltés

 

·         Pas assez de candidatures

·         Candidatures qui manquent de cohérence

·         Peu d’implication des groupes locaux

·         Difficulté à prendre des décisions et à trancher au sein du groupe du Processus

·         Candidats qui ne vont pas forcément s’impliquer sur le long-terme

·         Les élections ont repoussé des personnes qui sont pourtant d’accord avec nos valeurs

RQ : On n’a pas parlé de l’abstention mais c’est important de rappeler qu’il y a une grande méfiance vis-à-vis des pouvoirs et que les citoyens se sentent dans l’impuissance.

RQ 2 : Pour certains, l’importance des élections présidentielles sur les élections législatives laisse à penser qu’il faudrait proposer un candidat décroissant aux présidentielles + donner plus d’importance aux municipales si on veut obtenir les parrainages (mais c’est très difficile pour les municipales parce qu’il faut réunir une liste).

Analyse de ce bilan et des élections

DISCUSSION

→ Doit-on s’accorder, ou non, sur des textes en commun ? Il semble indispensable d’avoir un cadre clair et collectif qui représente nos idées et nos valeurs.

→ Est-ce trop partisan d’imposer quelque chose, faut-il PROPOSER mais pas IMPOSER.

→ Sur la question de l’investissement électoral : on continue ou pas ?

Pour certains, les élections sont le moyen le plus efficace pour faire progresser les idées de la décroissance, elles ne demandent pas beaucoup d’énergie et elles donnent de la crédibilité au mouvement.

Elles sont relativement plus rentables que d’autres actions MAIS les affiches ont été faites au dernier moment.

Choses à améliorer =

  • Il faut préparer les choses TRES EN AMONT.
  • Il faut aussi des outils communs + un projet commun qui doit être développé dans un document argumenté et plus exhaustif.
  • Mais on s’adresse à des électeurs donc il faut aussi cibler les textes selon les préoccupations des gens (qui ne sont pas les mêmes selon les régions).
  • Il faut un logo commun, un slogan commun, une appellation commune, avec des déclinaisons selon les circonscriptions.

Donc on fait un verso commun et un recto avec des déclinaisons ?

Parce que, à quoi ça sert de se réunir si après, chacun change les textes sur lesquels on s’est accordés ?

  • Il faut décider ce qu’on veut faire de ce Processus et définir un projet concret → une association ? Un parti politique ? Un collectif ?

Pour d’autres les élections ne sont ni efficaces, ni rentables : la décroissance a eu très peu de candidats et très peu de voix. Les candidats qui se présentent ne se sont jamais impliqués dans le travail des décroissants, ni avant, ni après.

 → Mais on n’a pas le choix si les gens du Processus ne se présentent pas comme candidats.

Evocation de l’expérience de la France Insoumise : processus de néophytes qui n’étaient pas au PG à l’origine (mais qui n’avaient aucune connaissance du terrain), ils ont distribué des flyers identiques partout et ils avaient un document qui développait tout leur programme → ils avaient un outil commun qu’on aurait dû avoir aussi si on avait travaillé plus en amont. Exemple d’une bonne dynamique de campagne.

  • Le travail de la France Insoumise a pris 10 ans et c’est un mouvement qui a réuni beaucoup de spécialistes très bons dans leur domaine (ce que nous n’avons pas actuellement) + il y a un problème idéologique à la base de la FI qui font que certaines idées développées ne sont pas claires (notamment sur la science, le progrès, l’eldorado océanique, etc.) donc tout n’est pas à prendre dans l’expérience.
  • De plus, ce ne sont pas les militants qui ont écrit L’Avenir en commun, c’est un programme qui n’a pas été élaboré par les gens qui se sont mobilisés. Et maintenant les militants locaux ne savent plus quoi faire, ce n’est pas un mouvement qui dure sur le long terme.

→ Sur la structuration du Processus

Il faudrait distinguer 2 entités = une (principale) qui travaille sur le mouvement de la décroissance, le contenu, les idées de fond (la maison commune) // une autre (annexe) qui se présente aux élections (structure ad hoc).

 La logique électoraliste ne vampirise-t-elle pas le Processus (comme on pourrait le penser vues les deux dernières rencontres) ?

  • Ou est-ce l’inverse, le Processus qui plombe la dynamique : on ne réfléchit pas à l’organisation sociale et politique que l’on veut mettre en place (en remplacement des institutions présentes).
  • Au contraire ! Le Processus a pour objectif de trouver un moyen de PENSER une nouvelle organisation sociale mais si on parle des élections à chaque réunion on ne peut pas avancer.

→ Sur la visibilité de la décroissance

Il faut des candidats moins parcellaires dans les idées, qui se réunissent autour d’une base commune. Est-ce que c’est normal que n’importe qui puisse se réclamer de la décroissance avec des feuilles de route différentes ?

Pour d’autres le manque de visibilité de la décroissance aux élections est dû au fait que les gens se désintéressent des élections.

Mais est-ce qu’il faut participer à toutes les élections ? Pour quel impact ?

En Lorraine, une certaine dynamique a été lancé (les 1ers bulletins de vote des décroissants ont été créés) donc il y a de plus en plus de visibilité. Donc avec 16 candidats il n’y a pas de visibilité nationale mais au niveau local ça a fait parler de la décroissance.

 

Ce qui marche Ce qui ne marche pas
 

– L’affiche : la seule non narcissique (moins efficace visuellement ?)

– L’abstention : alors que beaucoup d’abstentionnistes pourraient être d’accord avec les idées de la décroissance

– Les élections favorisent la conscientisation

 

– La distribution des PF (dans certaines régions, très mal faite et ça pénalise les petites formations politiques)

=> Il faut donner des PF aux candidats pour qu’ils puissent les distribuer comme des tracts

=> Il faut faire la PF au moins un mois en avance

 

– Pourquoi si peu de candidats ? On n’a pas été efficace pour mobiliser les gens dans le réseau de décroissants.

– On n’a aucune visibilité dans les médias.

– Mépris des élections

– Peur de s’organiser

– Soupçon de narcissisme

Pour se donner les moyens d’être visible :

  • Aller distribuer des tracts
  • Donner des sous
  • Donner du temps bénévolement

 

→ Autre question : comment on crée une dynamique ? Un candidat a X voix, qu’est-ce qu’il en fait ?

On s’inspire des Colibris ? On va vers ces gens-là (ex : les clients des AMAP) ?

→ Sur la question des municipales :

Il faut mettre en place un collectif spécial élections pour les municipales : faire un appel pour un groupe de travail et rédiger un projet municipal (différent d’un projet législatif).

  • Mais c’est très dur de mobiliser une liste municipale ! Et même quand ça marche c’est difficile de parler de décroissance en conseil municipal (tout le monde s’en fout, tu parles dans le vent).
  • D’autant que les communes sont destinées à disparaître.
  1. Jeudi : Organisation de la maison commune

RAPPEL :

  • L’objectif du Processus est la visibilité de la décroissance. Le moyen pour y parvenir serait une Maison Commune.
  • La dynamique du Processus arrive-t-elle à sa fin ? Il faut savoir conclure.

 

→ Quelle structure à cette maison commune ?

Structure confédérale qui donnerait une grande liberté à des groupes territoriaux, et au niveau national on aurait une « boîte à idées » commune.

Pour choisir entre confédération et fédération (plus centralisée), il faut discuter autour de 3 axes fondamentaux (travail de Simon D. lors de la rencontre précédente) :

  1. Les compétences des territoires
  2. La souveraineté (quand il faut trancher entre le commun et l’autonomie comment on fait?)
  3. Le territoire

Faut-il donner toute la souveraineté au local : favoriser l’expérimentation sociale mais dans un certain cadre et si on ne respecte pas le cadre on sort du réseau (comme les monnaies locales : chaque projet du réseau a son autonomie mais s’il veut revendiquer son appartenance au réseau national, alors il doit adhérer[1] à un Manifeste, fondé sur un noyau commun, avec des valeurs communes et des rayons de discussion). Ceux qui animent un groupe territorial ou un groupe thématique doivent garder un contrôle décisionnel. Dans le cas d’un conflit, on pourrait former d’abord un Comité pour en discuter et si ça n’aboutit pas on convoque une AG.

Il faut aussi accepter que le noyau ne soit pas complètement défini, le noyau est évolutif.

La maison commune aurait donc pour tâches de :

  • Gérer des listes de diffusion
  • Gérer un site
  • Gérer une revue
  • Gérer les conflits
  • Mettre en œuvre des actions qui fassent consensus

→ Il faut passer à l’étape de l’AG constitutive

qui s’appuiera sur le noyau commun (déjà très structuré grâce aux rencontres précédentes), noyau qui s’appliquera obligatoirement à la structure (qu’elle soit fédérale ou confédérale).

  • Le noyau s’appuie sur un certain nombre de principes : 1 définition claire de la décroissance (comme trajet vers la relocalisation) + 3 principes qui éclaircissent le domaine de cette définition (principe d’auto-limitation, pas de décroissance à reculons, critique de l’individualisme)
  • Le noyau n’est pas gravé dans le marbre, sans qu’il soit pour autant sans cesse remis en discussion : il y a là un travail d’appropriation politique.
  • Autour du noyau, peuvent converger des rayons, dont certains peuvent être diamétralement opposés : ils sont donc discutables (surtout s’ils reposent sur un travail de définition à clarifier : par exemple sur la notion d’État.
  • Il ne faut pas confondre ce noyau qui est « philosophique » avec ce que nous avons appelé à un « moyeu programmatique » (moyeu qui a d’ores et déjà permis l’écriture du verso de la circulaire pour les législatives)

→ Mais Il faudra définir des limites à ne pas franchir

par exemple, on ne va pas accepter des pro-nucléaires.

  • Donc qu’est-ce qui se passe si on ne respecte pas le cadre ? Alors il ne pourra plus utiliser tous les outils mis en commun
  • Et si un groupe est exclu et se revendique aussi de la décroissance ? (ce qui entretiendrait le flou sémantique autour de la décroissance) : la Maison commune n’a pas vocation à devenir une maison centrale, il y aura toujours des francs-tireurs

→ Faire des propositions publiques à des groupes pour qu’on s’unisse : cela suppose d’avoir un noyau qui ATTIRE c’est pourquoi il faut proposer quelque chose de COHERENT.

→ Qui seront les membres du commun confédéral ? Il faut en finir avec une structuration soit-disant horizontale mais où en réalité le travail est fait par quelques-uns (les « galériens »), quand certains se contentent de confondre « faire » et « faire faire ». Et quelle sera leur motivation pour travailler sur des principes communs, quelle reconnaissance et donc quelle place leur faire ?

→ Questions concrètes à aborder : Travail de groupe

  • ORGANES
  • PROCEDURES
  • ADHESION
  • FINANCEMENTS
  • COMPETENCES
  • ARTICULATION AVEC LES ELECTORALISTES

GROUPE 1

  • Structure sur le modèle du MPOC (belge): séparation (qui n’est pas contradictoire à une maison commune) entre un groupe qui s’occupe des élections et un groupe politique de long-terme.
  • Adhésion à une charte à définir
  • Appel pour créer une confédération décroissante
  • Adhésion à des groupes locaux ou au national
  • Financement au groupe local, qui reverse une partie au national
  • Organes : un groupe de porte-paroles à durée limitée et un groupe qui anime les réseaux.
  • Il faut rédiger les statuts et le règlement intérieur
  • Remplacer le MOC et le PPLD par un mouvement plus unitaire (la maison commune?)
  • Modes de décision : on ne prend pas de décisions en AG, le groupe national émet des propositions qui seront discutées en local entre chaque groupe.

GROUPE 2

  • Le commun existe depuis le début du Processus. C’est dès la première rencontre (voir invitation) qu’on a défini la décroissance comme un trajet. On tire notre noyau de textes précurseurs sur la décroissance.
  • Il faut formaliser des textes et des principes d’actions
  • La clarté du commun est essentielle pour permettre aux gens de se retrouver (ou non) dans les valeurs de l’organisation
  • Rédiger une charte qui garantit les limites du cadre
  • Adhésion via des cotisations
  • Pour s’assurer la visibilité de la décroissance il faut un responsable communication. Les compétences de la confédération doivent aussi être de donner de la visibilité au mouvement.
  • Financements : grâce aux cotisations mais aussi grâce aux subventions et aux dons → il faut rechercher des adhérents, converger vers d’autres mouvements similaires au nôtre, chercher des financements (comment ? Auprès de qui?) et définir les limites de ces financements (est-ce qu’on va aller demander une subvention à la Fondation Lagardère?)
  • Organes : un Collectif de gestion et un Conseil de Sages.
  • Les groupes locaux doivent être rattachés à un territoire géographique

GROUPE 3

  • On ne peut pas repartir de zéro, le travail du commun a été fait et doit se traduire concrètement en une charte ; et surtout certains d’entre nous ont déjà une longue expérience des erreurs à ne pas répéter : plus question de repartir encore une fois comme si c’était la première fois.
  • La structure, qu’on l’appelle fédérale ou confédérale, reposerait sur un fond commun idéologique (la Charte écrite à partir du noyau) qui se traduirait par une structure commune qui aurait au moins 2 missions : 1/ servir idéologiquement en quelque sorte d’organe de certification, 2/ assurer politiquement la coordination nationale de la visibilité de la décroissance (site, listes de discussion/diffusion, communiqués…)
  • Adhésion individuelle ; existence de groupe aussi bien territoriaux que thématiques.
  • La coopérative de décroissance-MOC s’intégrerait à la coopérative du Processus (en cas d’échec de cette AG constitutive, repli sur la structure existante).
  • On ne construit pas du commun, on est le commun.

→ Pour l’AG constitutive : réunion en OCTOBRE dans laquelle on validera 1/ la charte, 2/ les textes fondateurs : les statuts, le règlement intérieur

CE QUI SIGNIFIE : Nous devons arriver en octobre avec des PROPOSITIONS de textes DEJA REDIGEES et préparées par la Coopérative du Processus (22 membres actuellement).

Le lieu de cette réunion est encore à définir.

A titre indicatif : Les vacances scolaires de la Toussaint se dérouleront du samedi 21 octobre au dimanche 5 novembre 2017 ; le week-end du 4 et 5 devrait être réservé au FSM sur le nucléaire ; raisonnablement, il reste seulement.

[1] http://monnaie-locale-complementaire-citoyenne.net/adhesion-mlcc/

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2 commentaires

  1. Pourquoi ne fonctionneriez-vous pas comme les syndicats SUD ?
    Exemple de la fédération Sud-Education: les syndicats sont départementaux ( ou groupes de départements quand trop petits) et indépendants. Les décisions, idées, actions… se prennent à la base dans chaque syndicat, et discutées en conseil fédéral tous les deux mois. Un congrès tous les 3 ans pour définir les orientations. Les AG sont souveraines autrement dit, ce ne sont pas les membres du bureau qui décident mais chaque adhérent. Ainsi, il y a horizontalité (tout le monde à la base), et verticalité mais de la base vers le haut (celles et ceux qui sont en haut, ne doivent qu’éxécuter les décisions, et sont les portes-paroles. Ils ont une durée de mandat limitée).
    Bon travail… , ce commentaire a le seul objectif de vous aider dans vos réflexions.

    1. Author

      Merci de cette information. Un « conseil (con-)fédéral » : une idée à retenir

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