ED : de quelques décroissants en dégringolade

Il y a une vingtaine d’années, quand la décroissance balbutiait ses premiers pas politiques dans le débat public, le politiste Paul Ariès, qui en était le principal colporteur, aimait à parler de la décroissance à partir de deux formules.

Passons vite sur la première – la décroissance comme « mot-obus » – car elle a malheureusement trop souvent servi de prétexte pour refuser tout effort théorique de définition du terme « décroissance ». Comme s’il suffisait de prononcer un mot pour réussir à décoloniser un imaginaire : il y avait là non seulement quelque chose comme de la pensée magique mais aussi quelques relents de facilité anti-intellectuelle. S’il faut une expression, préférons largement celle de « mot-échafaudage » : il faut dire de la décroissance ce qu’André Gorz disait du socialisme qui ne disparaîtra qu’avec l’objet de sa critique. Parce que la décroissance, comme le socialisme l’était, n’est qu’un intermédiaire, une parenthèse entre un monde de la croissance que l’on critique et rejette et un projet de société qu’il reste à définir tout en ne le fermant pas.

Le premier numéro1 (automne 2006) de la défunte revue Entropia était consacré au thème de « décroissance & politique », décliné en plusieurs sections. La dernière section était d’une grande lucidité, elle portait sur les « risques ». Il faut y recommander la lecture de l’article de Jean-Paul Besset sur « la tentation réactionnaire » et surtout relever, pour les répéter, quelques-unes de ses formulations si bien trouvées : en voici deux. La décroissance n’est pas à l’abri de la « dégringolade » à laquelle il faut opposer « une intransigeance de mammouth ».

C’est dans la même section que Paul Ariès définissait la décroissance comme « une pensée sur la crête qui peut conduire au meilleur comme au pire ». Rendons hommage à ce texte très judicieusement construit, de glissement en dérapage, ou inversement :

  • Faut-il dépasser la modernité par sa gauche ou par sa droite ?
  • Du refus de l’occidentalisme au refus de l’universalisme.
  • Du refus de l’universel au refus de l’égalité.
  • Du refus de l’égalité au refus de la démocratie.
  • Du refus de la démocratie au refus de la politique.
  • Du refus de la politique au biorégionalisme. Et dans ce dernier passage, la référence dénoncée était explicite : le philosophe d’extrême-droite Alain de Benoist et sa revue Éléments.

C’est tout logiquement que, quelques années plus tard, quand j’ai coordonné l’ouvrage collectif Notre décroissance n’est pas de droite (2012, Lyon, Golias), c’est avec honneur que j’ai accepté que Paul Ariès en écrive la préface. Texte malheureusement prémonitoire parce qu’explicitement dirigé contre les dérives du mensuel La décroissance, surtout aujourd’hui quand on voit (à défaut de lire vraiment) la série de leurs dernières couvertures2.

Il a donc toujours existé une frange de décroissants pour qui la frontière entre notre paradigme critique et la droite était franchissable. Mais ce à quoi nous assistons depuis quelque temps semble encore plus risqué. Ce n’est plus seulement quelques éclaireurs d’extrême-droite qui viennent explorer le territoire de la décroissance mais c’est l’inverse : il y a des décroissants qui vont fréquenter les terroirs de l’extrême-droite ; parce que leur décroissance ne les retient pas de franchir la ligne rouge.

*

Cette dégringolade au plus bas de la crête n’est pas pour autant l’aventure de quelques égarés éparpillés. Et malheureusement, dans un paysage médiatique francophone dans lequel les publications ouvertement décroissantes se comptent sur les doigts d’une seule main, ces aventuriers d’une décroissance facho-compatible y trouvent échos et relais complaisants. Autour de trois sujets tout particulièrement : la crise Covid, l’agression russe en Ukraine, la « culture woke ».

C’est tristement le cas du « journal de la joie de vivre » qui leur ouvre depuis plusieurs numéros ses colonnes (courrier des lecteurs, pages « débats », interviews). Cette « ouverture » n’est pas sans ironie quand on sait que le principal reproche adressé à ce journal est précisément son enfermement dans une décroissance fondée sur quelques précurseurs inlassablement cités à qui on peut explicitement reprocher d’avoir fondé leurs excellentes critiques à une époque où la distinction entre objection de croissance et décroissance n’étaient jamais envisagée. Indistinction qui pourrait être tellement féconde quand elle permet d’adresser au monde de la croissance une critique anthropologique et politique, plutôt que de la réduire à une sortie sous la contrainte des limites écologiques. Mais l’indistinction devient stérile quand elle se contente de rejeter et de dénoncer (ah les écotartuffes et les caricatures de Steph le décroissant !) sans jamais arriver à poser la question politique par excellence : par quelles trajectoires passer d’un monde sous l’emprise idéologique de la croissance à un monde post-croissance ? Faute de se poser une telle question, le journal en est réduit à la promotion des initiatives individuelles de simplicité volontaire : façon élitiste de pratiquer l’exemplarité, comme si la décroissance n’était affaire que de « magiciens » (A. Monnin), de « virtuoses » (F. Lordon) ou de « saints » (O. Romano).

Pour tout décroissant autocritique, et qui a toutes les chances d’avoir été à un moment un lecteur régulier du journal, il y a là une question qui devrait mériter réflexion : quelle est donc leur conception de la décroissance qui leur permet de mettre une forme plus agressive que mordante, plus querelleuse que pertinente, au service d’un faisceau de « anti » dont la cohérence ne saute pas aux yeux. Certes, de fait, il ne faut pas une fréquentation trop assidue des « réseaux sociaux » et autres chaînes internet pour constater qu’on y amalgame très régulièrement la crise Covid, la guerre russe et un gloubi-boulga homophobe et transphobe. Dernier exemple en date : confier l’éditorial du numéro de septembre 2024 à un auteur dont le blog promet de « TOUT déballer » sur « l’affaire Brigitte et le Pédo-world ». ! On aimerait rêver, mais non, c’est un cauchemar.

Voilà pourquoi nous pouvons renvoyer à deux articles qui ont l’intérêt de mettre les pieds dans le plat (même si dans le fond, nous pouvons leur reprocher de ne pas assez creuser pour mettre en avant ce que nous partageons mêmes dans les critiques dont nous dénonçons les procédés d’amalgame et de simplification) :

  • Dès 2019, le site alternatif Rebellyon.info publiait un article ironiquement titré : « La décroissance, ce journal que nous n’achèterons pas ». En voici le chapeau : « Le journal « La décroissance, journal de la joie de vivre » édité à Lyon, lié à l’association Casseurs de pub, se veut un journal critique de la consommation, prônant une société de partage et de sobriété. Mais ce partage ne se veut pas avec tout le monde. Cela fait de nombreuses années que ce journal diffuse des propos sexistes, homophobes, transphobes, anti-féministes, autoritaires et j’en passe. »
  • En 2021, Aude Vidal publiait sur son blog un article au titre là aussi ironique : « Décroissance ou barbarie ». Mais sur son blog de Mediapart, le même article reçoit un titre beaucoup plus explicite : « La Décroissance: quand le « journal de la joie de vivre » courtise la fachosphère ». En voici le chapeau : « « Indigénistes, décolonialistes, racialistes… » « Basta ! », dit la pancarte d’un personnage représentant la Terre. Est-ce Minute, Valeurs actuelles, Marianne ? Non, il ajoute sa contribution au débat sous les auspices des pires caricatures, de ce récit venu de l’extrême droite et désormais propagé presque unanimement par les classes dominantes. Il me semble qu’il y a dans ce monde-là mieux à faire que de nourrir les paniques morales racistes: il y a à articuler les questions socio-économiques aux luttes féministes, anti-racistes et écologistes. »

Quel dommage néanmoins que les pages débats de ce journal ne s’ouvrent pas réellement à des discussions vraiment critiques, donc autocritiques. Qu’il y ait des divergences entre décroissants, voire même des positions diamétralement opposées, ne devrait jamais alimenter la moindre raison de fréquenter les infréquentables. C’est exactement pour pouvoir tracer ce type de frontières que la MCD défend l’idée qu’il existe un noyau idéologique commun non pas à tous les décroissants mais à toutes les réflexions décroissantes. Non, les ennemis de nos ennemis ne sont pas forcément des amis fréquentables ; oui, parmi nos « amis », il y a des oppositions fortes et des « questions difficiles ». Mais essayons de ne pas galvauder ce terme même d’« ami ». On pense là tout particulièrement à cette association des « Amis du journal la Décroissance » dont les brûlots complotistes sont indignes et insupportables.

*

Le pendant belge, le bimestriel Kairos, va un cran plus avant dans le franchissement des lignes rouges. Et là aussi, on retrouve la convergence entre crise sanitaire, crise russe, crise woke.

De quoi parle-t-on ?

  • Le journal belge Ensemble ! (du Collectif Solidarité Contre l’Exclusion : emploi et revenus pour tous – asbl) a consacré tout un numéro à « La dérive de Kairos ». Voici un extrait du texte de présentation du dossier : « Si nous avons décidé de consacrer tout un dossier à Kairos dans ce numéro d’Ensemble !, c’est parce que ce bimestriel nous semble incarner toutes les dérives d’une presse prétendument alternative… Nous ne pouvions donc pas rester sans réaction lorsque les dérives sont le fait d’une presse qui se dit « alternative ». Cette démarche nous semble d’autant plus nécessaire que tout n’est pas à jeter dans Kairos. Qu’il s’y cache, entre deux articles indéfendables ou illisibles, l’un ou l’autre article intéressant. Qu’y contribuent encore, même si de moins en moins, des collaborateurs de qualité. D’autant plus nécessaire, aussi, que le rayonnement de Kairos dépasse largement la seule édition « papier » du bimestriel, relativement confidentielle. Le titre répand ses fake news sur son site kairospresse.be, sur les pages Facebook des Amis de Kairos, et sur le groupe privé la Ré(love)ution de salon. Autant de déclinaisons qui lui permettent de « rayonner » bien au-delà du cercle de ses abonnés, et qui le relient à la galaxie complotiste. »
  • Il ne faut malheureusement pas fréquenter longtemps le site de kairospresse.be pour se demander où il est vraiment question de décroissance ou d’antiproductivisme. Pour celui qui a quelques minutes à y consacrer, comment ne pas renvoyer à la gourmandise malsaine avec laquelle le site traite de la crise mpox.
  • En 2023, l’Observatoire du conspirationnisme, conspiracy Watch, a consacré une notice très référencée pour dénoncer toutes les collusions entre le journal Kairos, son rédacteur en chef et toute la sphère complotiste autour de la crise sanitaire.
  • Le mouvement belge mpOC n’existe plus. Seul subsiste un groupe à Liège. Là aussi, la visite de leur site est édifiante. On y dénonce à juste titre la colonisation israélienne en Cisjordanie et les massacres à Gaza mais pas la colonisation russe en Ukraine ni les crimes de guerre commis par l’impérialisme russe. Deux poids, deux mesures. On y retrouve aussi ce tropisme simplificateur de voir de la guerre partout.

*

Le risque, c’est que tous ces gens-là se fréquentent et se réconfortent. Il faut dire que les occasions pour que les tristes passions de la peur et du ressentiment se diffusent ne manquent pas : de la crise des gilets jaunes à la comédie française des élections récentes et des caprices présidentiels.

La guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine est même l’occasion pour les thèses d’extrême-droite de dissimuler leur adhésion au programme racial et impérialiste de la nouvelle Russie sous le masque d’un refus de la guerre, au nom d’un pacifisme totalement hémiplégique. Néanmoins comment ne pas rester estomaqué quand on découvre que le groupe « paix et décroissance » s’est retrouvé fin juin, à Paris, soi-disant au nom de la paix, mais en réalité aux côtés de groupuscules d’extrême-droite prônant explicitement la « rémigration ». Un simple tour sur la chaîne You Tube de ce rassemblement  suffit pour trouver pêle-mêle tout le gratin de l’extrême-droite : Debout la France, les Patriotes de Philippot et évidemment des zemmouriens ; et quand on parcourt leurs sites, il y a toute la rhétorique nationaliste d’extrême-droite (et anti-woke…).

C’est donc sans grande surprise que nous lisons le programme d’un prochaine rencontre annoncée sous la bannière « Paix et décroissance » comme un salmigondis plus réactionnaire que constructif : de la guerre, de la guerre encore, de la tyrannie et au milieu de tout cela une dénonciation de la « culture woke ».

Toujours aussi tristement, il n’est pas bien difficile d’y repérer du facho-compatible :

  • « La guerre aux frontières de l’Europe » étudiée au prisme « physicaliste » des « matières premières et de l’énergie ». Mais pas un mot de l’impérialisme russe ! Il leur suffirait pourtant de demander un coup de main au journal Kairos qui publie régulièrement le point de vue de l’idéologue russe d’extrême-droite Alexandre Douguine.
  • La crise sanitaire réinterprétée du point de vue de ce que Bergson critiquait comme « vision rétrograde » de l’histoire. Ce révisionnisme historique est d’autant plus ironique que pendant la crise, les adeptes de reinfoCovid se targuaient de déjà tout mieux savoir que tout le monde.
  • Une dénonciation du totalitarisme du numérique : ce pourrait être savoureux si étaient aussi invités à témoigner lors de ces rencontres celles et ceux qui, il y a à peine deux ans, ont été rayés de tous les canaux de discussion : d’un simple clic, et pour la seule raison de s’être étonnés de l’entrisme de l’extrême-droite dans le groupuscule décroissant qui allait aux élections.
  • La dénonciation des médias est une antienne classique de l’extrême-droite, un must de la fachosphère et de la complosphère (« renseignez-vous », on a des « dossiers ») ; façon de s’en prendre au seul contenant, tout en se dispensant de fonder une critique par le contenu.
  • Et puis vient une remise en cause contre la « culture woke ». On ne s’en étonne pas quand on se remémore les prises de positions antérieures et répétées des rédactions de Kairos et de La décroissance ; mais on continue s’en inquièter.

Plus curieusement enfin que penser que dans nos boîtes courriel l’annonce de cette rencontre soit accompagnée d’un renvoi à un entretien accordé l’an dernier (septembre 2023) par leur leader nancéen au journal La décroissance.

Entretien assez peu compréhensible, de la confusion duquel émerge la dénonciation répétée de l’« oligarchie » (8 occurrences). Dont le seul intérêt réside dans la cruelle confrontation entre leurs espoirs électoralistes et la réalité électorale : lors des européennes de cette année, le groupe EPPOC espérait doubler le résultat de 2019 (10352 voix) ; en réalité, ils l’ont divisé par trois (3726 voix). Ah décroissance quand tu nous tiens…

Pourquoi juger « curieux » le renvoi à un entretien de l’an dernier ? Parce que le même meneur « pacifiste » avait eu les honneurs d’une longue interview dans le numéro de juillet-août 2024. Interview remarquable tant elle collectionnait certainement à l’insu de son plein gré tous les marqueurs d’une rhétorique d’extrême-droite, un carton plein :

  • L’inversion de l’agresseur et de l’agressé.
  • Le « comme par hasard ».
  • Les attaques personnelles, et tout particulièrement les attaques contre le nom.
  • Le révisionnisme historique.
  • La causalité défigurée par les amalgames.
  • Le « ton » de l’évidence qui permet non seulement de se dispenser de la moindre argumentation discutable mais surtout de se faire passer pour le visionnaire qui voit, lui, comme une évidence ce que les autres ne voient pas.
  • La boursoufflure adjectivale.
  • Le troncage des citations.
  • La constitution de « dossiers » (vieux réflexe digne de la stasi).

*

De tout cela, que retirer ?

  • Que l’adhésion à la critique décroissante ne peut pas se résumer à reprendre le terme de « décroissance », pour y fourguer en contrebande tout et son contraire, et surtout le pire.
  • Que l’emprise numérique s’exerce particulièrement dans ces réseaux pour lesquels complosphère et fachosphère s’interpénètrent.
  • Que cette porosité assumée avec l’extrême-droite trahit une double insuffisance de notre mouvance décroissante : historique et théorique.
  • C’est donc encore toute une activité d’élaboration de « problèmes », de concepts, de « méthodes », d’analyses qu’il convient de mener.
  • L’ambition de la MCD est de participer à cette élaboration et de proposer ce qu’elle trouve dans un pot commun : pour en discuter publiquement.

La décroissance doit être pensée sur la crête. Les uns dégringolent pendant que d’autres s’échinent à remonter la pente : il faut imaginer Sisyphe heureux.

Encore plus clairement : notre décroissance n’est pas de droite, leur dégringolade est d’extrême-droite.

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Notes et références
  1. http://www.entropia-la-revue.org/spip.php?rubrique28[]
  2. http://www.ladecroissance.net/?chemin=anciens_numeros[]
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2 commentaires

  1. Bonjour.
    dites-moi si je me trompe, mais critiquer le mouvement woke ne peut-il être que de droite ou d’extreme droite ? c’est comme l’islam et l’immigration ? ou les émeutes de quartiers ? y faut pas en parler parce qu’en parler c’est extrème droite ? parce que si c’est le cas, ça fait que ces sujets sont tabous, soit on est pour, soit on doit se taire ?
    Y doivent se frotter les mains, au RN, ces sujets mordants leur sont réservés et résultat, y gagnent aux élections !

    je dis pas ça pour défendre le journal la décroissance mais parce que ça m’ennuie profondément que vous soyez arqueboutés sur des tabous de gauche alors que par ailleurs ce que vous écrivez est plutôt bien, ça fait du gâchis.

    si vous avez le temps de m’écrire …
    bien à vous
    étienne à arles

    1. Pas de problème pour critiquer le mouvement woke. Mais à la condition expresse de ne pas risquer de partager cette critique avec les caricatures portées par l’ED. Car il y a en effet dans ce qu’on appelle « wokisme » une revendication individualiste qu’un décroissant devrait assez facilement critiquer. Pour autant, quand on critique les « minorités » (et telle est bien l’expression employée par les décroissants franchisseurs de ligne rouge) il faut bien faire attention de ne pas risquer de flirter avec les facilités « populistes » qui voient des « élites » partout (« la culture woke, qui valorise les ressentis individuels de minorités, n’est-elle qu’une stratégie pour conforter le pouvoir d’une minorité sur la majorité ? ») alors que le problème n’est pas individuel mais systémique : par exemple, ce n’est pas en éliminant les capitalistes que l’on sort du capitalisme. Ce n’est pas en critiquant les excès du wokisme que l’on résout les discriminations dont les minorités et les subalternes sont les victimes.
      Et enfin : après tant de siècle de domination patriarcale, paternaliste, patronale… il faut un certain culot pour ne pas accorder à ceux qui s’y opposent – et dans ce cas, ils s’opposent au système dominant – un droit au débordement et à l’excès. Que ceux qui veulent critiquer l’excès commencent par en critiquer les formes dominantes. Pour les dominés, on verra ensuite.
      Bref : ok pour une critique du « wokisme » mais pas venant du côté droit.

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