L’éclat des possibles

Par Antonia KORCZAK

Dimanche 24 avril 2022, il est 19h59, toutes les chaînes de télé affichent le compte à rebours du résultat imminent des élections présidentielles : d’ores et déjà, les sondages mettent en évidence un coude à coude ultra serré entre le « candidat en marche avant » et la « candidate décroissante en marche arrière » comme les avaient baptisé.es Libération, à l’issue du premier tour.

Gaël n’a plus de télévision depuis des années.
Mais il a une mère, qui elle, regarde religieusement la télévision et qui ne manquera pas de lui annoncer la nouvelle en l’appelant sur le seul objet électronique en sa possession : son téléphone fixe.
Pour l’heure, il continue de s’adonner à son activité préférée de fin de journée : caresser son chat Ernest en rêvassant, bercé par le ronron du félin, qui rythme avec douceur le mouvement lent de ses mains.
Romane est plongée dans un livre, à ses côtés, dans le canapé. Cela fait maintenant 12 ans qu’ils vivent ensemble, qu’ils avancent pas à pas, qu’ils grandissent et parfois trébuchent.

Comme à son habitude, Gaël repasse le film de sa journée pour exprimer sa gratitude, explorer toute la palette de ses émotions.
Le réveil a été facile, il avait hâte d’aller voir les poussins nés quelques jours plus tôt.
Avant toute chose, il est allé se baigner dans la rivière en contrebas, l’eau froide vivifiant son corps et lui donnant une vision claire et posée pour la journée.

Il a ensuite fait le tour de ses “invités” comme il les nomme souvent – les animaux qui vivent avec lui : son chat Ernest, ses poules Célestine, Cassiopée et Félicie, les poussins nouveaux nés : César, Galathée & Isidore, ses ânesses Séraphine & Pomme.
Avec chacun, il a pris le temps de partager un instant, non seulement pour les nourrir et prendre soin de leur confort mais aussi pour le plaisir d’un échange pur et désintéressé.
Romane, déjà levée, était déjà passée voir chacun d’entre eux, alors pas besoin de les nourrir pour cette fois.
Après quelques étirements simples, il s’est mis à préparer son petit-déjeuner, à base de fruits du village et il s’est installé dehors bien couvert, pour méditer le temps dont il avait besoin.

Puis il est allé à la serre, faire des semis de courges, de persil et de tomates et il a semé en plein air laitues, carottes, poireaux, betteraves et pommes de terre.
Il suivait les recommandations de plusieurs livres, s’était fait des fiches pendant chaque hiver au fil des années.
Il expérimentait, en prenant des conseils un peu partout. Au village, il y avait des anciens qui étaient ravis de lui donner leurs “trucs”.
Il essayait de se rapprocher des principes de l’agroécologie, avec une certaine souplesse pour découvrir de nouvelles pratiques. Il tentait d’avoir une production, la plus variée possible, en fonction des trocs de graines, de semis et de boutures qui étaient organisés régulièrement par les villageois.

Les semis terminés, il est passé voir Margaux et Baptiste, ses voisins les plus proches, pour leur rendre quelques livres. Au fil de la conversation, il a proposé de partager quelques légumes du jardin et finalement, ils ont décidé de cuisiner et déjeuner ensemble pour prolonger la discussion.
Il est allé chercher Romane dans l’atelier, occupée à restaurer une bibliothèque.

Le repas était copieux et sain, ils ont beaucoup parlé de la grossesse de Margaux et de l’enjeu de devenir parents aujourd’hui. Gaël et Romane ont exprimé à nouveau leur soutien et leur présence en cas de besoin à l’arrivée de cet enfant tant attendu. Les deux couples avaient une vision assez africaine de la parentalité : “Il faut tout un village pour élever un enfant”.
L’entraide étant au cœur des valeurs de Gaël et Romane, ils entretenaient des liens forts avec toutes les personnes des alentours et leur authenticité et leur spontanéité leur permettaient de tisser des amitiés profondes et solides.

De retour à la maison, ils ont entamé une petite sieste. Après un doux repos, leurs corps ont lentement fusionné dans une explosion d’extase, dans une harmonie, une confiance et une estime empreintes de sacré.
Ils sont allés ensemble à l’atelier, Romane continuant sa bibliothèque, Gaël parachevant plusieurs ouvrages : son banc à planer, son bâton de marche et une sculpture représentant Ernest.

Ensemble, ils ont pris des seaux d’eau pour les remplir à la rivière grâce à leur tyrolienne de fortune, ingénieuse et fonctionnelle, faite de bric et de broc.
En passant, ils sont passés voir Séraphine et Pomme, recueillies deux ans plus tôt, pour les câliner un peu.

Avant l’heure bleue, ils sont rentrés au chaud, leur maison à moitié enterrée ayant emmagasiné avec sa façade de serre une grande partie des degrés gagnés en journée. Ils ont cuisiné avec les restes de la veille qu’ils ont agrémentés de quelques légumes lacto-fermentés.

Gaël se dit que c’était un moment précieux, car ils se sont mis à fredonner des airs à tour de rôle, dans une espèce de joute musicale, de plus en plus décalée, tout en cuisinant.
Ils chantaient à gorges déployées des refrains improbables de chansons commerciales, qu’ils n’avaient pas entendu depuis des années, entrecoupés de fous rires salvateurs.
Après cette joyeuse récréation, ils ont dégusté lentement leur repas coloré et goûtu.

La digestion commence, Gaël sent ses yeux s’alanguir, il s’assoupit doucement.
Romane le secoue, il ouvre péniblement les yeux, éblouis.
Elle lui tend le téléphone qu’elle a tiré jusqu’à lui.
Il reprend ses esprits et attrape le combiné en changeant de place pour rapprocher le fil de sa base et ainsi libérer Romane qui tenait l’appareil.
Il avait consenti à avoir un téléphone fixe, à la condition qu’il soit filaire, pour éviter les déchets.
« Gaël, ça va ? 
– Oui maman, et toi ? 
– Tu as vu le résultat ? 
– Non bien sûr mais tu vas tout m’expliquer. 
– Oui hé bien c’est pas joli joli, le candidat marche en avant a gagné à 54% des suffrages, tu te rends compte ? 
– A vrai dire, je ne pense pas que ça chamboule mon quotidien et je ne suis pas vraiment surpris. 
– C’est sûr, mais quand même, j’avais un espoir que ça change… Enfin, dis-moi comment vont les poussins ? 
– Les poussins poussent, ils sont mignons comme tout. 
– Quand même j’aimerais tellement des photos, tu es sûr que tu ne veux pas prendre internet ? 
– Non maman on en a déjà parlé… 
– Bon. 
Un silence s’installe, Gaël n’est pas habitué à ce que sa mère se taise, il commence à s’inquiéter : 
– Tout va bien maman ? 
Il n’entend plus rien.
«  Maman, tu m’entends ? »
D’un coup, le son revient, il entend la respiration irrégulière de sa mère qui répond : 
« Je pense qu’il va falloir que tu viennes me voir Gaël. 
– Qu’est ce qui se passe maman ? 

– J’ai… » Sa mère déglutit péniblement.
« J’ai un cancer, dit-elle d’une voix blanche. Un cancer du sein, et… »
Un long sanglot de petite fille s’échappa du combiné.
« J’ai besoin de toi. »

Les yeux troubles, le poignard dans la poitrine, le souffle coupé, l’envie subite de laisser flancher son buste – Gaël ignore rapidement le chaos de son corps pour répondre avec aplomb :

« Oui maman, je vais venir, je te rappelle demain dès que je sais à quelle heure j’arrive, prends soin de toi. Ça va aller. »

Romane l’observe les yeux inquiets, elle comprend, sent.
Elle sait.
Après avoir raccroché, Gaël pleure de longues minutes dans les bras de Romane.
Il cherche ses mots pour éloigner sa peine, abdiquant finalement pour laisser la douleur sortir, sans chercher à lutter, lui permettant de le traverser le temps qu’il faut.

Tous deux discutent jusque tard dans la nuit.
Le lendemain, il se réveille et mesure la chance qu’il a dans chacun de ses actes, sa routine prenant une tournure solennelle et étrange. Il sent à quel point vont lui manquer tous les êtres qui l’entourent, la beauté de la maison, du jardin, des environs.

Il appelle sa mère, lui donne l’horaire de son train et finit de remplir son sac.
Puis, il consacre le temps qu’il lui reste à Romane.
Ils se parlent des yeux, leurs mains bavardent, se racontent des récits merveilleux, leur peau invente un langage amoureux.
Ils prennent soin de cet au revoir nécessaire.

Il est temps de partir en vélo jusqu’à la gare la plus proche. Le paysage durcit à mesure qu’il avance, les couleurs s’amenuisent et le bruit s’alourdit, le murmure de la ville grondant inéluctablement.
La gare est là et pendant qu’il attend, tout lui semble irréel.
Il observe tristement les distributeurs remplis de denrées dangereuses, les panneaux agressifs des publicités créant des manques imaginaires aux désastres bien réels, les visages fermés aux regards fatigués, le gris couvrant ce sol dur, inerte, moche.

Bien sûr il connaît la ville, il l’a côtoyée et même appréciée, un peu. Sa vie de citadin lui paraît là bien loin, même si à l’époque, il était déjà frappé par la froideur de la ville, son inhumanité, son absurdité implacable, fruit d’un monde tourné vers l’expansion infinie, l’individualisme, le profit immédiat.

Elle en a fait du chemin, cette ville, construisant avec acharnement, tout l’attirail du confort domestique, toutes les commodités de la logique marchande, toute l’hégémonie de la grande distribution. Elle a suivi les routes des théories braquées sur une réalité hors-sol, dominatrice, à une échelle disproportionnée et fondée sur le désir mimétique.

Une salle de bain et des toilettes individuelles, du béton, des ronds-points, des supermarchés, toujours plus de publicité, tant de « progrès ».

Gaël sait, mais là, il sent.
Une alarme géante, hurle à travers son corps, informant chaque cellule que le soleil lui manque, les nuances de vert, l’azur lumineux, l’odeur dense de l’humus, les chatouillis de l’herbe, la musique des oiseaux, la beauté des rameaux…
Gaël pense, son corps parle, mais l’esprit le fait taire, ce n’est pas le moment d’entretenir ce stress d’être ailleurs que là où il se trouve. La manœuvre est sensée, la pratique difficile.

Le train arrive, Gaël s’installe et attend le départ pour contempler les paysages défilant, bercé par le roulis tranquille.
Pourquoi ? Comment ? Quand ? Le cancer de sa mère métastase ses pensées et chaque question venant, une nouvelle apparaît.

Il aurait tellement aimé l’embarquer dans sa quête, cette direction vers plus de cohérence, cette sobriété joyeuse et reposante, cette présence de chaque instant, cette santé renouvelée, cet apprentissage permanent de gestes pourtant si évidents.
Eviter le pire.
Détricoter chaque habitude et l’aider à en revêtir de nouvelles, créer des cercles vertueux, petit à petit.

Par quels bouts commencer ?
Par ce père épuisé, s’échinant aux chantiers, usé mais satisfait de gagner le pain familial. Cette vie d’ouvrier aussi noble et héroïque, que commune et banale. Sa mère comme femme modèle, dévouée et égale, dont les tâches invisibles l’écrasaient tout autant que des sacs de ciment.
Ces moments de joie, d’échappatoire, éloignés du bitume.
Les enfants grandissaient, inconscients et joueurs.
Puis le deuil impossible, au seuil de l’adolescence, Gaël avait 12 ans et Solène 14 ans.
L’accident du père, l’amputation brutale d’une âme du foyer, dont tous dépendait.

Sa mère a souffert, à la peine de l’absence, se sont ajoutées les difficultés à remplir sa mission : subvenir aux besoins de trois personnes.
Alors elle a lutté, corps et âme, accepté des boulots au maigre butin, enfermée dans sa condition de veuve non diplômée et mère célibataire.
La tâche était ardue, colossale. Mais chaque jour, elle s’est remise à l’ouvrage, inlassablement.

Gaël sent la colère de l’injustice enflammer tout son corps. Quand sa mère survivait, il voyait bien l’engrenage de cette machine infernale. Ce monstre broyant certains, pour mieux en gaver d’autres, ce vase communicant, où les favoritismes indécents grandissent impunément. Il n’a jamais voulu rentrer dans ce système, devenir un pion contribuant à cet équilibre vicié.

Bien sûr qu’elle est malade ! Un cancer du sein, quelle évidence ! Comment aurait-elle pu y échapper ? La nourriture, l’eau, l’air, les maigres distractions, tout ce à quoi sa mère a eu accès était au mieux pollué accidentellement, au pire intentionnellement addictif et néfaste.

Gaël est maintenant profondément triste, de ce monde aux dommages collatéraux, aux externalités négatives, aux mots complexes cachant une réalité glaçante.
Il ne pourra jamais comprendre cette société malade, dont la logique marche sur la tête.
Il sent aussi toute la culpabilité d’avoir réussi à s’extraire de cette souffrance, alors que d’autres y sont encore, alors que sa mère en est littéralement rongée. Il se sent désespéré et révolté parce que défendre la liberté ce n’est pas permettre à quelques-uns de s’affranchir des limites, mais permettre à toutes et tous de bien vivre ensemble. Or il a le sentiment qu’à cet égard, le système politique en s’asservissant au système économique est à mille lieues de remplir son rôle et détruit consciencieusement toute justice sociale, sans parler du vivant.

Le train s’arrête, stoppant l’hypnotique roulis.
Gaël est angoissé, il prend quelques minutes pour respirer, la cohérence cardiaque l’accompagne depuis des années maintenant, grâce à cette incroyable professeure de français du lycée.

Le trajet reprend et Gaël vagabonde à nouveau dans son esprit, piochant les éléments éclairant l’intrigue organique de son existence.
Il se souvient du soulagement qu’il a éprouvé quand il a quitté l’appartement familial, qu’il va aujourd’hui retrouver.
Ce logement chargé de souvenirs, qui malgré leurs richesses, fossilise en un instant ses pensées dans un malaise inextricable.
Il s’en est échappé à la première occasion, le bac en poche.
A partir de là une fluidité inouïe l’a poursuivi, comme si une étoile veillait sur lui, lui donnant la confiance équilibrée d’avancer sans se perdre.

Il a voyagé de campagnes en campagnes, avec l’objectif de gagner le minimum d’argent mais d’apprendre le maximum des rencontres et des multiples expériences, toujours ancrées dans la terre. Il donnait peu de nouvelles à sa mère mais la rassurait toujours sur le fait qu’il était heureux et qu’il ne manquait de rien.

Pendant des vendanges, il a rencontré Romane et ils ont plongé ensemble dans un amour profond et pur, dont ils pressentaient la puissance et la pérennité.
Leurs aspirations concordant, ils ont uni leurs forces pour se construire l’avenir dont ils rêvaient, avec patience et simplicité.
Cette période magnifique comble Gaël d’un mélange foisonnant d’émotions positives, à chaque fois qu’il se la remémore.


Il sait que Solène sera là et qu’elle aussi, se sentira impuissante face à cette situation injuste.
Il se sent soulagé d’être à deux.
Le trajet est bientôt fini et il commence à douter de sa capacité à soutenir sa mère dans cette épreuve.
Il mesure la distance qu’il y a entre sa vie actuelle et celle de sa mère, géographique d’abord, mais aussi physique, spirituelle et émotionnelle.
Leurs vies et leurs habitudes sont tellement éloignées, il ne conçoit pas comment l’aider.

Une petite fille passe près de Gaël, titubant entre les sièges du train, un objet à la main.
Il s’étonne de l’absence d’adulte autour d’elle quand il entend sa mère l’appeler :
« Mathilde, ce n’est pas ce wagon, reviens ici s’il te plaît »
La petite, dans son demi-tour perd légèrement l’équilibre et fait tomber un bracelet de perles qui éclate au sol, faisant rouler des dizaines de perles multicolores.
« Oh non ! Tant pis, écoute, le train va bientôt arriver, on retourne à notre place, laisse tout ça ici. » dit la mère nerveusement.

La petite, qui avait déjà commencé à ramasser tranquillement les perles, continue et répond calmement, avec beaucoup de douceur : 

« Non maman, c’est mes perles, je veux les récupérer s’il te plaît, je ferai un autre bracelet avec, tu sais ? »
La mère étonnée par cette réponse claire et légitime se mit à ramasser avec elle les perles et sans précipitation elles réussirent à ramasser chaque perle.

Amusé par cette scène, Gaël sent soudain une intuition le prendre aux tripes :

Et si je ramenais maman avec moi.

Et si elle arrêtait de payer ce loyer indécent et venait vivre au village ?

Elle pourrait certainement loger chez Louis !

L’hôpital le plus proche n’est pas si loin, et je pourrais demander à Matthieu de nous donner un

coup de main avec la voiture !

Et puis Solène pourrait sûrement faire l’effort de passer la voir plus souvent, au vert…




Ses idées se mirent à fuser, rassemblant une à une les perles éparpillées de son destin.


Avis du jury

Votre nouvelle a retenu l’attention du jury.

En effet, vous nous avez d’abord séduit.es par la description d’une vie simple et bonne.

Vous nous avez ensuite touché.es par ce qui a conduit Gael à se retrancher de « l’engrenage de cette machine infernale, ce monstre broyant ». Il a été marqué « par ce père épuisé ..., usé mais satisfait de gagner le pain familial », par « sa mère comme femme modèle, dévouée et égale, dont les tâches invisibles l’écrasaient tout autant que des sacs de ciment ». Vous partagez avec la Maison Commune de la décroissance, le rejet de ce monde insupportable que vous décrivez fort bien : Gaël n’a « jamais voulu rentrer dans ce système, [y] devenir un pion… ». Car « le système politique en s’asservissant au système économique est à mille lieues de remplir son rôle et détruit consciencieusement toute justice sociale, sans parler du vivant. »

C’est le cancer de sa mère, « Un cancer du sein, quelle évidence ! Comment aurait-elle pu y échapper ? » qui l’amène à croiser à nouveau ce monde dont il ne veut plus, dont nous ne voulons plus. Vous partagez là avec la MCD, le nécessaire trajet vers un autre mode de vie, cette « quête, cette direction vers plus de cohérence, cette sobriété joyeuse et reposante, cette présence de chaque instant, cette santé renouvelée, cet apprentissage permanent de gestes pourtant si évidents. »
Ce trajet demande effectivement de « détricoter chaque habitude, …en revêtir de nouvelles, créer des cercles vertueux, petit à petit. »

Alors que, lors de son trajet en train, « il commence à douter de sa capacité à soutenir sa mère dans cette épreuve. » à cause de « la distance qu’il y a entre sa vie actuelle et celle de sa mère »... c’est l’évidence personnifiée par une petite fille simplement déterminée à rassembler ses perles tombées dans le train, pour en faire… évidemment un nouveau bracelet… qui inspire à Gaël l’évidence de la solution : faire venir sa mère près de lui, dans son village pour répondre à son « J’ai besoin de toi. » et parvenir ainsi à rassembler « les perles éparpillées de son destin. »

Merci à vous pour cette très bonne nouvelle décroissante, où vous avez bien décrit ce qui peut pousser à rejeter ce monde, même si pour la MCD, cela pose question : la solution, le projet, ne passe pas forcément par le retrait de l'individu en dehors de la société : c’est d’ailleurs ce que nous nous proposons de réfléchir ensemble lors des (f)estives de la décroissance de cet été, dont le thème est la vie sociale.
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