→ Verso commun élaboré lors des rencontres du processus-décroissance
La Décroissance, c’est le bon sens.
Respecter les limites de la nature → Nous n’avons qu’une Terre
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Relocaliser les activités industrielles et agricoles, pour vivre avec des ressources renouvelables de proximité,
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Assurer la souveraineté alimentaire des territoires, mettre en place des ceintures vivrières et réorienter l’agriculture vers des systèmes de polyculture élevage, pour nourrir les villes proches,
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Arrêter les nucléaires civils et militaires, sortir des énergies fossiles, diminuer fortement la consommation globale d’énergie et d’objets,
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Préserver la diversité des écosystèmes et des espèces
- Renoncer aux politiques natalistes et de croissance démographique
Combattre le déferlement technologique → « On n’arrête pas le progrès », et c’est bien le problème
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Alerter les populations sur les dangers du déferlement technologique, destructeur du lien social, en commençant par protéger la jeunesse du tout numérique à l’école
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Stopper les grands projets inutiles et imposés d’infrastructures aériennes, portuaires, routières et de TGV, mais rouvrir les gares, les ports fluviaux, les lignes de trams et de bus – favoriser les déplacements lents,
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Empêcher l’obsolescence programmée par des productions utiles, durables, réparables et réutilisables – instaurer une garantie pièce et main d’œuvre (20 ans) – lutter contre la publicité.
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Orienter la recherche vers des techniques simples, transparentes et conviviales
Partager → Moins de richesse, c’est moins de misère
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Faire décroître les inégalités : mettre en œuvre un écart maximum de 1 à 4 entre les revenus du travail, supprimer les revenus du capital et du patrimoine.
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Travailler moins : semaine de 4 jours, droit au temps partiel choisi, organiser la contribution de chacun, selon ses moyens, aux tâches collectives,
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Mettre en débat un revenu inconditionnel. Instaurer une retraite égale pour tous et allocation jeunesse dès 18 ans.
Sortir du libre-échange → « Le nomadisme planétaire n’est pas une solution à la misère des peuples »
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Sortir de tous les traités de libre-échange pour définir un protectionnisme solidaire : limiter les importations, instaurer des droits de douanes, relocaliser
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Taxer les marchandises selon l’utilité sociale et écologique, la manière de produire, de vendre, de recycler pour favoriser les productions durables de qualité, par des coopératives ou de petites entreprises,
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Maîtriser la monnaie : sortie de la monnaie unique, nationaliser les banques, soutenir des monnaies locales et régionales, annuler les dettes illégitimes au Sud comme au Nord,
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Sortir des fables libérales sur la « liberté de circuler » qui justifient l’errance économique au service de l’exploitation salariale. Arrêter la destruction des territoires au nom du développement pour permettre à chacun de vivre là où il a choisi de vivre, y compris dans son pays,
Repolitiser la société → La politique, ce n’est pas une profession
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Lutter contre l’oligarchie financière et politique qui détruit la nature et les sociétés,
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Redéfinir le statut de l’élu pour empêcher tout cumul de mandat et tout carriérisme,
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Inventer une démocratie basée sur des bassins de vie,
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Créer des assemblées populaires, tirées au sort, avec droit de veto, à côté de chaque assemblée d’élus
La croissance c’est le non-sens