En quoi notre décroissance n’est ni de droite ni d’extrême droite ?

Une même question, des réponses brèves ← petit exercice pratique pour illustrer qu’une conception commune de la décroissance favorise l’expression de sensibilités différentes.

  • « La décroissance n’est ni de droite ni d’extrême-droite. Reste sans réponse quand même la question de savoir si la décroissance est de gauche ou d’extrême-gauche. »
  • « Vous y allez un peu fort, vous parlez de « la » décroissance alors qu’il ne s’agit que de « votre » décroissance. »
  • « En effet, mais quand on est de gauche ou d’extrême-gauche, le point de départ, ce n’est pas ce qui est à moi, ma propriété privée, mais c’est la propriété commune. Autrement dit, « ma » décroissance, c’est juste une partie d’une décroissance commune, c’est-à-dire d’une conception commune de la décroissance. C’est comme dans une langue : ce n’est pas parce que le vocabulaire est commun que tout le monde dit la même chose ; mais si je ne parle pas la même langue que l’autre, alors nous ne pouvons partager ni nos raisonnements, ni nos sentiments, ni nos sensations… »
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