Cette période de confinement peut-être l’occasion de se donner le loisir d’examiner nos façons de vivre. La mondialisation, les interdépendances fragiles, l’accélération des échanges économiques, la croissance elle même et le progrès qui abandonne de nombreuses victimes sur le bord de la route,…
Le crédo des libéraux et la doxa des entrepreneurs sont aujourd’hui fragilisés. D’autres mondes sont à imaginer, le rétrécissement de l’espace, le confinement de la vie quotidienne peuvent être l’occasion, d’élargir notre horizon spirituel et mental.
A partir de la crise, essayons de prendre un nouvel itinéraire. « Là où croit le danger croit également ce qui sauve » (Friedrich Hölderlin)…
Le confinement peut-être une retraite, une mise à l’écart, éloignée des séductions perverses de la société de consommation, faisons en sorte que ce soit un ralentissement propice à une vie examinée.
A quelque chose le malheur peut-il être bon ?
Alain Véronèse.
Jeudi 19 mars 2020.
Aurons-nous tous le bon sens de reconsidérer notre façon de vivre après cette leçon des risques induits par la mondialisation ?
J’en doute. Combien auront la sagesse d’en tirer profit pour découvrir la vraie valeur de nos décisions ?
Tout nous incite à consommer tout, tout de suite et à n’importe quel prix.
Pour ma part, la frugalité n’a jamais été une difficulté et si je ne suis pas encore une décroissante parfaite, j’en prends bien le chemin !
Le naturel reprend vite le dessus dit un dicton, ce sera probablement encore le cas, sauf que la probable crise économique, fera très probablement baisser la consommation mondiale pour un bon moment, ou pire provoquera un effondrement. Donc pas d’inquiétude pour moi, la décroissance subie arrive à grands pas.