Le communiqué NPA-MOC
Le capitalisme multiplie les crises majeures, économique, écologique et politique.
Les licenciements, le chômage et la précarité progressent. Les droits sociaux reculent. L’humanité est menacée par une catastrophe climatique et l’épuisement des ressources, conséquences d’un mode de production capitaliste qui n’est pas supportable, sur le plan écologique comme sur le terrain social.
De Copenhague à Paris, les pouvoirs au services des classes dominantes agissent pour sauver les banques et les profits, pas pour améliorer le sort de ceux qui souffrent, pas pour sauver le climat.
Face à la situation, pas de demi-mesure, pas d’eau tiède, il faut des réponses à la hauteur de l’enjeu, qui se déclinent à toutes les échelles. Ni accompagnement, ni évitement : chaque région doit pouvoir proposer un programme de rupture, décliné en mesures régionales, en relation avec les mouvements sociaux, liant systématiquement les injustices sociales, les irresponsabilités environnementales, les indécences sur le sens même de nos vies, les atteintes à la démocratie, les compétitions interrégionales (les arrogances des pays riches vis à vis des pays qu’ils appauvrissent sans cesse).
Il s’agit de :
- proposer une politique en faveur du monde du travail, des salariés, des chômeurs, des précaires, pour le droit, de chacun, à vivre de son activité, des agriculteurs aux artistes; contre l’accumulation des profits capitalistes qui contraint le plus grand nombre à vivre de plus en plus difficilement.
- proposer également une alternative écologiste radicale, pour promouvoir des choix politiques courageux face aux logiques de rentabilité et de productivité sans limites qui se mènent au détriment de notre environnement, de notre santé, de l’avenir de la planète.
- favoriser – au sein des institutions régionales – le renforcement mutuel des luttes sociales, des alternatives concrètes et des contre-pouvoirs.
- Convaincre que la décroissance des inégalités et de notre empreinte écologique nous amènera à revoir notre façon de vivre.
Nous appelons donc, ceux qui ne se résignent pas à accepter comme inévitable la domination du capitalisme, ceux qui sans attendre les catastrophes planétaires à venir veulent dès à présent, engager des luttes de résistances et des alternatives concrètes (y compris dans les institutions ), à se regrouper dans une Convergence de la Gauche anticapitaliste et de l’Ecologie radicale pour les élections régionales.
Car s’il s’agit de s’opposer à la droite ultralibérale, nous ne pouvons continuer laisser la gauche sociale-démocrate adapter nos régions au libre échange européen, à la globalisation financière et à la destruction des ressources planétaires.
Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA)
Mouvement des Objecteurs de Croissance (MOC)