Il est facile de montrer que l’exigence de la paix peut se déduire du noyau de la décroissance : parce qu’il n’y a de paix que dans l’autolimitation et que l’illimistisme est une forme de violence, parce que la vie sociale ne peut s’entretenir que dans et par la paix, parce qu’une politique socialisée de la dépense est précisément une forme de canalisation sociale de la violence.

Mais de quelle paix va-t-il s’agir ? Juste de la paix ou de la paix juste ?Lire la suite…

Voilà le défi : que la décroissance comme corpus d’analyses et de propositions politiques ne tombe jamais sous la domination du régime de croissance. Ce n’est pas gagné, car l’horizontalisme, si caractéristique d’un tel régime, semble bien la forme dominante au sein même de notre mouvance décroissante. C’est le péril.Lire la suite…

Nous osons poser 3 questions :

Faut-il vraiment refuser de définir la décroissance comme le contraire de la croissance ?
Et si la nature était infinie dans ses ressources, est-ce que nous serions quand même opposés à la croissance ?
Y a-t-il vraiment un sens à opposer une « décroissance subie » à une « décroissance choisie » ?Lire la suite…