Lire : Le pire n’est pas certain, de Catherine et Raphaël Larrère

Le Pire n’est pas certain – Essai sur l’aveuglement catastrophiste, de Catherine et Raphaël Larrère, éd. Premier Parallèle, 208 pages, 18 €. L’écologie ne doit pas se laisser absorber dans un courant qui, finalement, dessert ses objectifs.

Pour une autre critique de la collapsologie, Renaud Garcia vient de faire paraître La collapsologie ou l’écologie mutilée, chez l’Échappée. En voici une présentation filmée par Nicolas Casaux, lors des rencontres d’été de l’association Crise & Critique en juillet-août 2020.
Du même Nicolas Cazaux, on peut lire l’excellent : Le problème de la collapsologie, sur le site Le Partage.

Les enjeux philosophiques d’une critique de la collapsologie

Le risque de l’évacuation de la liberté (par la nécessité)

Il ne faut pas douter qu’il existe des nécessités : mais elles ne fournissent que le cadre à l’intérieur duquel des actions peuvent s’engager.

Pour dire les choses autrement : en quel sens les limites déterminent-elles nos possibles actions politiques ? Si « déterminer » veut dire « fixer » alors il faut plutôt défendre la contingence de nos actions au lieu de leur nécessité : il faut affirmer qu’aucune action politique n’est l’effet déterminé d’une nécessité. Pourquoi ? Parce qu’il ne peut y avoir de politique que sur fond de contingence ; de choix ; de liberté. C’est en ce sens que le vieil Aristote définissait l’homme comme un « animal politique », c’est-à-dire un être naturellement sociable, un agent capable de « prudence », qui est la capacité pour la volonté de faire les bons choix, de saisir la bonne occasion (kairos).

Mais si « déterminer » ne veut pas dire « fixer », il peut signifier « cadrer » : alors, oui, des nécessités écologiques, sociales, cadrent nos actions. C’est en ce sens que nos actions sont déterminées. Si elles étaient fixées, elles seraient prévisibles ; déduites des nécessités comme la trajectoire d’une pierre est déductible des conditions initiales.

La question est donc : dans quelle mesure la collapsologie échappe-t-elle aux paralogismes de la nécessité ?

Aspect subsidiaire : je défends l’idée générale que, parmi les critiques du capitalisme, le marxisme a déjà échoué à échapper à tels paralogismes. L’économie « en dernière instance », le matérialisme historique, la dictature du prolétariat sont des éléments de preuve de cet échec, échec qui impliquait l’évacuation politique de la liberté dans l’action politique.

La collapsologie est-elle à la question écologique ce que le marxisme a été à la question sociale ?

Le risque de l’évacuation de la vérité (par le doute)

Mais le cours récent des événements indique un autre risque : l’évacuation de la vérité, c’est-à-dire de la possibilité que des parties opposées continuent de discuter ensemble en prétendant pourtant chacune à la vérité.

Cette prétention double et inverse à la vérité est l’une des conditions de possibilité du débat démocratique. Et l’on comprend assez bien qu’il y a deux périls qui ici menacent : le scepticisme et le dogmatisme. Chacune de ces deux attitudes a son pôle toxique et son pôle fécond. Le scepticisme toxique est celui qui dépasse les plafonds du relativisme au point que chacun puisse s’enfermer sinon dans ses opinions individuelles, au moins dans l’archipel des « mêmes ». Le dogmatisme toxique est celui qui dépasse les plafonds de la conviction au point de ne plus être capable d’entendre – au sens de « terrain d’entente » – des arguments « autres ». Le scepticisme fécond est celui dont le doute dépasse le plancher du conformisme, dans une revendication politique plus d’émancipation (se libérer des aliénations) que d’indépendance (ne donner d’importance qu’à son point de vue individuel). Et il peut même y avoir un bon usage – fécond – du dogmatisme, quand le convaincu dépasse le plancher du quant à soi pour tenter de faire changer d’avis l’autre, non par des arguments d’autorité mais pas l’autorité des arguments.

Le point important c’est de remarquer que le scepticisme toxique (l’excès de scepticisme et de relativisme) partage avec le dogmatisme toxique (l’excès de conviction) la même conception erronée de la vérité. Comme si seule une vérité absolue méritait le nom de vérité : le sceptique toxique faute de posséder une telle vérité absolue tombe dans le doute absolu ; le dogmatique toxique croit posséder cette vérité. Les deux croient que seule la vérité absolue est vérité. Ce qui est faux.

Contre cette conception d’une vérité indiscutable, il faut au contraire défendre une conception ouverte, élargie, de la vérité discutable. Ce n’est que de la discussion contradictoire que peut se découvrir la vérité. La discussion ouverte suppose donc des moments sceptiques, critiques, et des moments dogmatiques, quand la conviction se mue en responsabilité de défendre le meilleur argument.

Ce à quoi nous assistons aujourd’hui est au contraire la victoire du dialogue de sourds = l’oubli que la vérité dans l’action politique ne s’obtient pas miraculeusement mais par des essais et des erreurs.

Alors – pour revenir à la pandémie et à ses polémiques – quand le gouvernement s’entête à aligner mois après mois ses mesures comme si à chaque fois il détenait la certitude absolue, il faut reconnaître qu’il trouve dans le corona-scepticisme, le rassurisme et le complotisme les réponses erronées qu’il mérite. Mais ce face à face est mortifère pour la vérité, pour la vérité comme end in view de tout débat démocratique.

[Pour ceux qui ne voient pas les connivences que je prétends dénoncer, je vais être plus clair : je suis aujourd’hui très étonné des rapprochements que certains cercles « alternatifs » effectuent en direction des vérités « alternatives ». Comment leur scepticisme dépasse les plafonds de la toxicité au point de ne proposer que la figure inversée des politiques qu’ils prétendent critiquer : ainsi quand ils reprochent au gouvernement de se focaliser sur la pandémie tout en continuant de négliger d’autres périls tels le glyphosate, les nanotechnologies ou la 5G, ils ne voient pas qu’ils se contentent d’inverser le tri gouvernemental : il faudrait se concentrer sur le glyphosate… et ne pas exagérer les dangers de la pandémie. Chacun se tient ainsi par la barbichette du tri sans défendre que le principe de précaution est précisément – en temps de l’anthropocène où l’horizon des incertitudes des effets du complexe industrialo-scientifique ne fait que reculer – le refus de tout tri.

On peut lire aussi : Bienvenue dans le désert du réel, une analyse de Jean-Luc Debry sur le site A contretemps.]

Et maintenant je reviens à la collapsologie et son rapport à la vérité, à la certitude que l’effondrement est inévitable. Dans son rapport à la vérité, quelle place la collapsologie laisse à l’action politique ?

En quoi consiste l’aveuglement politique de la collapsologie ?

Bulles roses et bulles noires

Il n’est pas indifférent que les polémiques actuelles sur le confinement renvoient au fait au bon usage du principe de précaution. Dans les Bulles technologiques, un précédent ouvrage publié en 2017, Catherine et Raphaël Larrère pointaient déjà parfaitement la difficulté. Quand un risque est avéré, même dans l’ignorance de l’ampleur et la gravité, on se trouve dans « le domaine de la prévention » (op. cit., page 83). La précaution se prend même si le risque n’est pas avéré. Mais là n’est pas l’essentiel. L’essentiel est que cette « distinction entre prévention et précaution est fragile, parce qu’il est toujours possible de réintroduire de l’incertitude là où des résultats scientifiques semblaient avoir tranché la question de l’existence (ou de l’inexistence) d’un risque » (id.). C’est ainsi que des « fauteurs de doute » – on peut penser aux climato-sceptiques, aux industriels du tabac ou de l’agro-chimie – ont parfaitement saisi la puissance du doute pour renvoyer à plus tard l’usage de la précaution. Il peut donc y avoir une « production stratégique du doute et de l’ignorance » (ibid., page 85) dont le principal effet est de « marginaliser l’application du principe de précaution ».

Quelques pages plus loin, nos deux auteurs en viennent à énoncer la critique de la collapsologie qui fera l’objet principal de leur ouvrage actuel. « La focalisation sur les risques conduit à substituer aux bulles roses dont nous sommes abreuvés, la bulle noire d’un inévitable effondrement… Ces deux récits  opposés entretiennent une étrange correspondance. Tous deux relèvent du TINA (There is no alternative) : on ne peut rien faire contre, mais seulement s’y adapter.

C’est bien le même argument de la nécessité que l’on retrouve aussi bien dans les bulles roses des promesses technologiques1 que dans les bulles noires des catastrophes annoncées.

Commençons par nous rassurer : a/ non seulement les auteurs ne nient pas que des risques existent, mais b/ ces risques sont bien identifiés en tant que dépassement des limites.

a/ Le dépassement de 9 limites planétaires2 identifiées par les chercheurs du Stockholm Resilience Centre « expose à des ruptures d’équilibre global » (page 46).

b/ « Le problème n’est pas que nous risquons de manquer de pétrole, mais que nous en avons trop. L’urgence est désormais de maintenir les réserves fossiles sous terre. Il ne suffit pas de limiter la consommation énergétique, il faut adopter un autre mode de vie, trouver une autre façon d’habiter la nature et d’en tirer parti » (page 47).

« Adopter un autre mode de vie », n’est-ce pas ce que proposent aussi les collapsologues ? Mais alors pourquoi les critiquer ?

La collapsologie est le « nouveau grand récit » de la nécessité

« Que de nouvelles catastrophes soient possibles et même probables n’impliquent en effet nullement, bien au contraire, de les déclarer certaines en les totalisant dans un récit unique » (page 58). La critique contre la collapsologie est double : elle porte a/ sur le passage du possible à la certitude – c’est la question de la vérité et du doute (querelle du scepticisme) ; et b/ sur la mise en forme d’un récit « total » – c’est la question de la liberté et de la nécessité (querelle du déterminisme).

  • Il y a quelques années, Jean-Pierre Dupuy a défendu un « catastrophisme éclairé » qui consistait à faire de la catastrophe non pas une certitude (ontologique) mais un principe méthodologique : il ne s’agit pas de dire que la catastrophe est une réalité mais il suffit de faire comme si c’était le cas. Comment ne pas avoir remarqué que les collapsologues médiatiques ont souvent commenté la pandémie dans le registre du « et bien cela prouve que nous sommes dans l’effondrement ». Ce qui est paradoxal quand on sait à quel point la collapsologie a besoin pour dénigrer les critiques qui lui sont adressées de les accuser de déni de la réalité ; or, force est de constater que nous ne vivons pas aujourd’hui l’effondrement : « le système a perduré et perdure. Il n’y a pas eu d’effondrement, l’État a tenu, les gens ont continué à travailler, et même si ça a été très difficile, les hôpitaux ont continué à fonctionner… »3. Le rapport à la réalité – et philosophiquement, ce rapport à la réalité quand il est adéquat s’appelle… la vérité – est donc problématique dans le grand récit collapsologique.
  • Mais alors pourquoi ce récit se maintient-il ? Pourquoi n’est-il pas immédiatement réfuté par la réalité ? Parce que – à raison, comme nous l’avons vu – il s’appuie sur le dépassement actuel des capacités de charge écologique ; parce que les réponses classiques de la contestation politique – les formes partidaires – sont en échec. Mais aussi, et surtout, parce que ce récit repose sur une conception paresseuse de l’histoire : l’effondrement serait inévitable, l’histoire serait déjà écrite, on connaîtrait la fin de l’histoire, passons sans tarder à la suite…
  • C’est là le point le plus fort de la critique : en apparence, le récit collapsologique s’oppose au récit du progrès. Mais en réalité, les deux récits « naturalisent l’histoire » (page 96) : « on a dans les deux cas la même conception linéaire du temps ».

Conscient de cette troublante parenté, nous pouvons revenir à ce que défendait Jean-Pierre Dupuy : en faisant de la catastrophe un principe méthodologique d’action, il faisait de cet avenir catastrophique un avenir dont on ne veut pas. C’est précisément cette question de la volonté qui est évacuée par la collapsologie : il n’y aurait pas d’autres alternatives que l’effondrement et si volonté il doit y avoir encore, ce ne peut être que pour les « collapsonautes », mais après la catastrophe.

Politiquement cet évacuation de la volonté débouche sur une écologie dépolitisée : « Nous voilà libéré.e.s de notre impuissance à vaincre l’invincible capitalisme, puisqu’il est voué à s’écrouler tout seul » (Yves Citton et Jacopo Rasmi, Générations collapsonautes, cités page 96).

Ajoutons que prendre à rebours le grand récit collapsologique n’implique absolument pas de nier les effritements. Mais entre l’effondrement et l’effritement, il y a le grand écart d’une place faite, ou non, à la volonté : à la politique.

Que faire ?

Pour Catherine et Raphaël Larrère l’effondrement n’est donc pas certain, il n’est pas non plus aussi global que le prétend le récit de la collapsologie. Le danger, c’est que selon eux cette certitude et cette globalisation empêchent de voir la diversité des situations et la possibilité de réactions politiques.

Certes les récits collapsologiques multiplient – ils les compilent – les données macroscopiques. Mais de ces données ils n’en tirent que des certitudes générales, des moyennes, alors que – tout au contraire – « ce qui caractérise la situation actuelle, c’est l’imprévisibilité de l’avenir… nous sommes confrontés au contraire à l’incertitude » (page 90). Et nous retrouvons là la question évoquée plus tôt des limites du scepticisme, de son usage fécond et de son potentiel toxique.

S’il est certain que la catastrophe est inévitable, que faire ?

  • Pour les collapsologues, il faudra vivre ces effondrements : http://ladecroissance.xyz/2020/05/09/une-autre-fin-du-monde-est-possible-de-pablo-servigne-raphael-stevens-et-gauthier-chapelle/.
  • Pour Catherine et Raphaël Larrère, la catastrophe est évitable : « Il y a une multitude de luttes sociales partout dans le monde pour essayer d’améliorer les choses, pour obliger les pouvoirs publics à agir. Et il y a tout autant d’expérimentations sociales et citoyennes qui se développent dans des espaces de liberté que leur laissent les pouvoirs publics, ou qui luttent fortement pour les obtenir. Et ce, que ce soit l’économie solidaire, les villes en transition, les éco villages, la permaculture, ou encore les ZAD, qui inventent de nouvelles relations sociales et techniques à la nature afin de vivre autrement et mieux. Ces gens-là sont très nombreux et le problème est que quand les collapsologues y font référence, c’est pour dire “vous voyez bien qu’ils font ça parce qu’on va s’effondrer”. Ils s’approprient ces mouvements en éliminant tout leur côté politique, alors que ce sont des mouvements de contestation de la société telle qu’elle est aujourd’hui » (itw des Inrocks citée plus haut).

C’est sur cette dernière réponse que je voudrais marquer une (forte) réticence, même si nuancée :

  • Certes, par opposition à la collapsologie, un catastrophisme éclairé redonne du service à la volonté en politique. Cette option « volontariste » est le point fort de leurs analyses. Car elle fournit la voie générale pour s’opposer à toutes les variantes de « l’argument de la nécessité » (c’est comme cela et ce ne peut pas être autrement) dont le spectre est tellement large : le laisser-faire du libéralisme, le matérialisme marxiste, le catastrophisme ontologique.
  • Cette voie volontariste est creusée depuis longtemps par Catherine et Raphaël Larrère : en 2015, ils publiaient Penser et agir avec la nature dans lequel les paradigmes du démiurge et du pilote leur permettaient d’analyser avec finesse comme agir « avec » la nature (chapitre 6) avant de se demander (déjà) si l’on pouvait échapper au catastrophisme (chapitre 8). Dans une intervention lors d’un colloque tenu en 2012 « Y a-t-il du sacré dans la nature ? », Catherine Larrère traçait déjà la voie d’un « agir environnemental », qui explorait une voie entre les périls de l’agir technique (ne voir dans la nature qu’un matériau inerte que les hommes pourrait dominer à volonté) et ceux d’une sacralisation excessive la nature (qui maintiendrait de façon illusoire une nature sanctuarisée, objet de contemplation ou de promenade).
  • Néanmoins, leur critique de l’emploi d’un déterminisme excessif par la collapsologie, même si elle est portée par le volontarisme évoqué ne me semble jamais atteindre cet élan supplémentaire d’imagination (politique, mais en réalité spirituel) que j’exprime par le « quand bien même » : seul cet « exercice spirituel » d’imagination (quand bien même les « ressources » de la nature et les « richesses » de l’économie seraient inépuisables, il ne faudrait en déduire aucune légitimité pour maltraiter la nature ou pour justifier les inégalités) me semble capable de porter la critique un pas plus loin que le rejet du monde actuel et le placement de presque tous nos espoirs dans les « alternatives locales ».
  • Car de la même façon que Catherine et Raphaël signalent le rapprochement paradoxal dans le TINA de la collapsologie et du capitalisme, je me permets de signaler un même rapprochement paradoxal entre leur position et celle de la collapsologie quant à l’espoir placé dans ces alternatives concrètes.
  • Certes, il faut reconnaître qu’ils ne les situent pas au même moment historique : pour les Larrère, les alternatives concrètes viennent avant la catastrophe et leur objectif est précisément de l’éviter, et c’est pourquoi ils n’en viennent jamais à espérer une telle catastrophe. On ne peut en écrire autant de certains collapsologues qui voient dans les catastrophes de « bonnes nouvelles » : et c’est pourquoi pour eux les alternatives locales sont des préfigurations de ce qui viendra après la catastrophe.

Comment trancher entre avant et après ? Difficile. Mais malheureusement, il me semble qu’on peut leur reprocher un mauvais usage de leurs espoirs : là où il ne faudrait espérer que sur le mode du désir, ils tombent dans la croyance que ces alternatives pourraient mener aux objectifs espérés. Aucune analyse critique de cet espoir-croyance ne vient nuancer leurs jugements : il y a pourtant des raisons de le faire, historique (nous en sommes depuis le 19ème siècle à la quatrième ou cinquième vague et les leçons de leurs échecs successifs ne sont jamais tirées), sociale (tous ces espoirs-croyances reposent sur une conception erronée de ce que société veut dire, ils sous-entendent toujours une société comme addition d’actions individuelles), politique (la séquence princeps de la préfiguration→essaimage par exemplarité→masse critique→bifurcation n’est jamais interrogée non plus)…

C’est donc bien de volontarisme dont nous aurions besoin, mais d’un volontarisme qui ne se réduise pas politiquement aux initiatives locales. La « mission » de la décroissance n’est-elle pas – parce sa critique de la croissance et de son monde est générale – de porter ce volontarisme politique ?

  1. « On n’arrête pas le progrès. «  []
  2. Climat, biodiversité, cycles de l’azote et du phosphore, déforestation, eau douce, couche d’ozone, acidification des océans, pollution chimiques, aérosols atmosphériques ; lors de l’actualisation de 2015, une 10ème limite fut ajoutée, qui concerne la diffusion d’entités nouvelles dans l’environnement, telles les molécules de synthèse et les nanoparticules ; Atlas de l’Anthropocène, sous la direction de François Gemenne, 2019, page 10. []
  3. Catherine Larrère dans une interview récente aux Inrockuptibles, https://www.lesinrocks.com/2020/09/10/idees/idees/la-collapsologie-est-politiquement-inoffensive/ []
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